Alliance et Unsa-Police, les deux syndicats policiers appellent à un « jeudi noir », ce 18 janvier 2024. Ils réclament des « mesures exceptionnelles » pendant la « période exceptionnelle » des Jeux olympiques. Gérald Darmanin demande leur mobilisation totale du 15 juin au 15 septembre, ils exigent des contreparties: primes, garde-d’enfant, congés, entre autres.
Mobilisation exceptionnelle des effectifs pour les JO : les syndicats policiers mettent la pression
Les négociations sont en cours, Gérald Darmanin a reçu les syndicats policiers, lundi 15 janvier. Mais auprès du Parisien, Éric Henry, délégué national Alliance déplore le manque d’informations sur l’organisation des effectifs pour l’évènement, alors que nous sommes à six mois de l’ouverture des jeux.
Sur le tract qui appel à un « jeudi noir », ce 18 janvier, tract signé de plusieurs syndicats policiers, on peut lire : « pas d’implication sans reconnaissance ». « Congés, Primes JO, paiement des heures supplémentaires et accompagnement social » sont les mots d’ordre des revendications.
500 millions d’euros de primes budgétisées par l’Intérieur
Ce « jeudi noir », les syndicats invitent les policiers à « n’intervenir que « sur appel » et « pour les urgences » mais « pas d’initiative » », soit une « activité minimum », précise le Parisien. Des appels à rassemblement dans toute la France ont été diffusés sur les réseaux sociaux. Le plus gros rassemblement devrait se tenir à Paris, de 12 heures à 14 heures, au siège de la préfecture de police.
Selon le ministère de l’intérieur, quelques 500 Millions d’euros seront alloués en primes pour les agents mobilisés. Gérald Darmanin souhaite une « mobilisation à 100% » des agents du 24 juillet au 11 août et propose 10 jours ouvrés de congés pour chaque agent entre le 15 juin et le 15 septembre. Côté prime, le ministère de l’Intérieur évoque 500 euros de dédommagement, 1 000 voire 1 500 euros en cas d’engagement « particulièrement exceptionnel ».
Le gouvernement promet beaucoup, et ne tient rien !!!