Mercredi 2 novembre, la cour d’appel de Grenoble confirme les peines complémentaires à l’encontre de Damien Tarel, l’auteur de la gifle mise à Macron le 8 juin 2021.
« Il s’agissait d’un geste purgatoire »
Il avait déjà effectué une peine de 3 mois de prison et son avocat Juan Branco s’est saisi de l’audience en appel pour expliciter le geste de son client. Ainsi selon les propos rapportés par France 3 il a déclaré : « Damien Tarel voulait s’expliquer sur son geste, ce qu’il n’a pas pu faire lors de la première instance. Nous avons présenté les différentes dimensions de son geste – symbolique –, les convictions de mon client, et la reconnaissance sociale de cette gifle. Quelque part, il s’agissait d’un geste purgatoire qui portait la parole de beaucoup de Français. »
Les peines complémentaires en question étaient : une interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique, l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et la privation des droits civiques, civils et familiaux pour trois ans et une obligation de travail ou de formation.
« Il voulait au départ faire une caresse méprisante »
Le choix de l’avocat en lui même n’est pas anodin, puisqu’il s’agit de l’auteur du livre « Le crépuscule » un essai critique envers Macron. Il est également le défenseur de Julien Assange et jean Luc Mélenchon.
Ce dernier lors de l’audience a également déclaré : « Le seul regret porte peut-être sur la brutalité. Il voulait au départ faire une caresse méprisante, mais a pu être surpris par la brutalité du moment. »
selon son avocat il s’agit d’une caresse méprisante
dans ce cas il a droit a une punition méprisante
il doit aller réfléchir en prison et apprendre bien se conduire
Ce violent est puni. Il est vrai que sa « victime « , au demeurant légère, est pourtant mieux traitée que les victimes , réelles celles-là, de nos rues: femmes, pompiers , policiers, ou braves gens. Ces derniéres en effet n’obtiennent pas les mêmes reconnaissances ou consirdérations au regard des sanctions infligées à leurs agresseurs.
Je suis anti Macron, mais je trouve la peine justifiée. La prison pour marquer le coup.
Il ne s’appelle pas Ravaillac, tout de même !! C’est Macron qui mériterait la prison pour toutes ses forfaitures…
La pene c’este trop petit
personnelement je ne l’aurai jamais .taper dans la merde ça eclabouuse
Le gifleur de Macron a commis une infraction (ici exercer une violence physique sur une personne ayant un statut particulier): dans un état de droit il doit en être puni, cela ne fait aucun doute.
Néanmoins, d’une part, la violence physique et morale exercée par M. Macron et ses suivants sur l’ensemble des citoyens durant la crise dite sanitaire restera sans-doute jamais impunie puisque l’exécutif et le parlement se sont permis à cette occasion de modifier le droit de la façon qui leur plaisait…
D’autre part, la punition semble bien disproportionnée avec ce qui reste une violence physique légère et avec les sanctions ordinairement appliquées aux auteurs de violences comparables ou plus graves. À l’énoncé de la sanction, on a même l’impression d’une rééducation au sens communiste du terme : une nouvelle forme de totalitarisme est-elle en marche ?
Conclusion: il vaut mieux agresser une dame âgée ou dealer en banlieue que de gifler le Monarque. Les peines prononcées me semblent bien sévère en comparaison du laxisme de la Justice! Bien sûr que ce geste, plus ou moins violent est inadmissible et que le respect est du à la fonction (qui est confondue avec la personne). Mais ce respect n’est-il pas dû à tout un chacun? Un air de mépris aurait suffi ou simplement ne pas s’approcher de ceux que l’on n’apprécie pas. Il n’en reste pas moins que la violence s’insinue dans tous les rapports humains et que selon que vous êtes puissant ou faible, la Justice n’a pas la même balance!