Le taux de chômage en France s’est presque stabilisé à 7,3 % au premier trimestre, au plus bas niveau depuis 2008. Le chômage a atteint 2,2 millions au premier trimestre, selon les données de l’INSEE publiées mardi. Le ratio est à son plus bas niveau depuis début 2008.
Le chômage au premier trimestre 2022 est quasi stable à 7,3% des actifs en France (hors Mayotte), contre 7,4% pour les 3 derniers mois de 2021, d’après les données publiées mardi par l’Insee. Le nombre de chômeurs tel que défini par le Ministère du travail a atteint 2,2 millions au premier trimestre, en baisse de 18 000 par rapport au trimestre. Le chômage établit un record, son plus bas niveau depuis début 2008 et se situe désormais à 0,8 point de pourcentage en dessous de son niveau d’il y a un an et à 0,9 point de pourcentage en dessous du niveau d’avant le covid-19 (fin 2019).
Au cours du trimestre en cours, le taux de chômage des jeunes a légèrement rebondi (+0,3 point de pourcentage) à 16,3 % après avoir fortement baissé au trimestre précédent (–3,5 points de pourcentage). En revanche, les personnes âgées de 25 à 49 ans ont chuté de 0,2 point de pourcentage à 6,6 %. Les 50 ans et plus sont quasiment stables (–0,1 point) à 5,6 %.
Selon les données de l’INSEE, le taux de chômage des hommes a baissé de 0,2 point à 7,3 %, ramenant le taux de chômage des femmes à un niveau resté stable au cours du trimestre. Sur un an, les femmes ont reculé de 0,5 point de pourcentage et les hommes de 1,1 point de pourcentage.
Stabilité du taux de chômage de longue durée
Parmi les chômeurs, 700 000 au premier trimestre 2022 ont déclaré être au chômage et chercher depuis au moins un an. D’où un taux de chômage de longue durée de 2,2% de la population active : le trimestre après une baisse de 0,2 point de pourcentage au trimestre précédent.
Il convient de noter que le taux d’emploi à temps plein au premier trimestre de 2022 était de 56,6 %, une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent et de 1,8 point de pourcentage de plus qu’il y a un an. Comparé au trimestre précédent, le taux d’emploi à temps partiel reste quasi identique (–0,1 point), en baisse de 0,5 point sur l’année. Par conséquent, la part de l’emploi à temps partiel a légèrement diminué au cours du trimestre : -0,1 point de pourcentage à 17,5 %, portant la baisse sur un an à 0,9 point de pourcentage. La part de l’emploi à temps partiel est à son plus bas niveau depuis début 2003, selon les données de l’INSEE.
Rajoutez tous ceux qui n’ont pas de travail et à qui on offre des formations gratos, et alors vous dépassez les 10%. L’un des taux les plus mauvais de tous les temps.
On peut toujours crier cocorico en cachant les réalités !