Alors que la fronde des policiers s’étend à travers le territoire, lundi 24 juillet, le parquet de Marseille annonçait l’ouverture d’une troisième enquête pour des faits de violences policières. Selon nos confrères de France Info, cette enquête fait suite à la plainte d’un jeune homme de 21 ans, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense (LBD).
Le jeune de 21 ans éborgné était le cousin de Mohamed Bendriss, décédé durant les émeutes à Marseille
Abdelkarim, 21 ans, a déposé plainte contre X pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné une mutilation définitive ou une infirmité permanente, par personne dépositaire de l’autorité publique, avec arme » et « tentative d’homicide volontaire », rapportent nos confrères de Médiapart.
Il était entendu par l’IGPN, lundi 24 juillet. Il a été blessé à l’oeil gauche par un tir de LBD : « J’ai marché vers eux pour tourner dans la ruelle et rejoindre mon collègue, poursuit-il. Ils m’ont laissé avancer. Ils n’ont rien dit du tout. J’ai vu un policier en train de me viser mais je n’ai pas remarqué qu’il allait me tirer dessus, je n’ai pas caché mon visage. Quand j’ai voulu tourner, ils m’ont tiré dessus. » explique-t-il à nos confrères de Médiapart.
La troisième enquête s’ouvre en pleine polémique suite aux propos de Frédéric Veaux
Cette nouvelle enquête s’ouvre alors que quatre policiers de la BAC marseillaise sont mis en examen, dont un, est en détention provisoire. C’est pour demander la libération de leur collègue que les policiers ont commencé cette fronde qui s’étend à travers le territoire.
N’ayant pas le droit de grève, ils usent d’arrêts maladies ou du « code 562 » pour démontrer leur soutien à leurs collègues. Frédéric Veaux, patron de policiers, leur a également apporté son soutien, ce qui a suscité la colère des syndicats de magistrats et des autorités judiciaires.
Déconne pas Manu