Miss Tic, l’artiste de rue, n’est plus… Selon le directeur de l’École des métiers de la culture et du marché de l’art, Nicolas Laugero-Lasserre, »les Parisiens sont très friands du travail de cet artiste », décédé dimanche à l’âge de 66 ans.
C’était une artiste très touchante et très populaire. Les Parisiens aiment beaucoup son travail », a réagi sur le site d’information français le dimanche 22 mai, Nicolas Laugero-Lasserre, directeur de l’Institut de la culture et du marché de l’art (Icart) et expert en street art) était avec l’artiste Miss Tic après sa mort, de son vrai nom Radhia Novat, un artiste de rue décédé des suites d’une maladie à l’âge de 66 ans.
Son père, un immigré tunisien, et sa mère, Normande, ont commencé à imprimer son art en 1985 dans les rues de Bart Montmartre, où elle a grandi. Bien avant le combat #MeToo, « elle était une pionnière en la matière » pour son message contre les violences faites aux femmes et ses textes sur l’égalité femmes-hommes ».
C’était une artiste féminine. C’est rare dans le street art car il n’y en a pas beaucoup et c’est un milieu particulièrement masculin. C’était une artiste qui a vraiment fait sa marque, notamment sur les murs de Paris. Elle couvre les murs de plusieurs quartiers, à Montmartre ou à la Butte-aux-Cailles dans le 13e arrondissement.
C »était une artiste mouleuse. Elle performait bien depuis le milieu des années 80 et a donc une carrière de 40 ans. On pense à des gabarits célèbres comme C215, Jef Aérosol ou encore le fameux Banksy. Bientôt, elle ajoutait à ses figures féminines des phrases poétiques, des petits jeux de mots, des clins d’œil et des bagarres. C’était une artiste très touchante et très populaire. Les Parisiens aiment beaucoup son travail.
Elle a été une pionnière. Le street art a commencé dans les années 80 et il a une grande place, il a sa place dans toutes les grandes expositions d’art urbain. Une grande exposition sur 40 ans d’art urbain à Paris se tiendra à la mairie de Paris en octobre. Un hommage sera rendu à Miss Tick et plusieurs pièces lui seront dédiées.
Elle a été une pionnière dans le domaine bien avant le mouvement #MeToo, car elle diffusait des messages contre la violence aux femmes et sur l’égalité des sexes depuis deux décennies. Cela crée également une pièce jointe très populaire. La spécificité du street art est qu’il est accessible à tous : il est partout dans la rue, sur les murs de la ville, pour les femmes, les riches, les vieux, les jeunes, les hommes, les pauvres… , il voit aussi la société de manière radicale léger. Le street art raconte des choses et voit le monde. Elle en a été une grande ambassadrice.
En 2011, un timbre inspiré du gabarit Miss Tick. Elle a eu des collaborations populaires notamment avec des enseignes de location de voitures qui sillonnent la France à son image. La Poste lui a réalisé un timbre spécial à l’occasion d’une exposition de street art au Musée La Poste. Alors que le mouvement grandissait dans les années 2000, la popularité de Miss Tic augmentait également. De plus, Miss Tic a eu son heure de célébrité. Il y a un développement du marché, grâce à cela, plusieurs galeries d’art se sont développées. On distingue donc son travail de rue gratuit pour tous et son travail en studio, où elle développe son travail sur l’accompagnement, la guérison d’objets pour mieux vivre et être davantage reconnue.