Mort d’Yvan Colonna. L’indépendantiste corse Yvan Colonna est mort près de trois semaines après avoir été agressé à la prison d’Arles lundi soir 21 mars. « La famille d’Ivan Colonna a confirmé ce soir son décès à l’hôpital de Marseille. Elle demande que ses condoléances soient respectées et ne fera aucun commentaire », a annoncé Patrice Spinosi.
Condamné pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en février 1998, l’indépendantiste corse était hospitalisé depuis 19 jours à Marseille après son agression à la prison d’Arles par un co-détenu. Le nationaliste corse a été victime « d’une strangulation à mains nues, puis d’un étouffement », selon le parquet national antiterroriste (PNAT).
« L’heure est au recueillement et dans un second temps, les responsabilités qui apparaissent avec évidence devront être assumées par les intéressés, a réagi Me Emmanuel Mercinier-Pantalacci, avocat d’Yvan Colonna.
Les actions visent à reconnaître la « responsabilité de ces personnes, notamment en ce qui concerne le statut des détenus spécialement marqués qui a été maintenu et l’interdiction faite à Yvan Colonna de purger sa peine près de son domicile, contrairement à ce que la loi prévoit ».
Une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste
Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête le 3 mars, l’attaquant d’Yvan Colonna, Franck Elong Abe, avait été inculpé le 6 mars de « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste ». L’homme de 35 ans a alors été placé en détention provisoire. Franck Elong Abe purgeait plusieurs peines, dont une de neuf ans pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme« . Il s’est expliqué sur ses agissements en garde à vue, « par ce qu’il considérait comme des blasphèmes » proférés ces derniers mois par Yvan Colonna, a expliqué le procureur antiterroriste Jean-François Ricard (Jean-François Ricard).
Depuis l’attentat, les manifestations violentes se sont multipliés en Corse, à l’appel des élus nationalistes et la jeunesse corse, notamment à Bastia et Ajaccio, en soutien à Yvan Colonna, mais réclament plus généralement une plus grande reconnaissance et une meilleure autonomie de l’île.
Il y a quatre jours, le 17 mars, le tribunal avait suspendu la peine de l’indépendantiste « pour raisons médicales ». Entre-temps, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a rencontré les élus de l’île la semaine dernière. Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, a expliqué que le premier cycle de réunions débutera en avril et abordera « l’ensemble des problématiques corses, parmi lesquelles figure l’évolution institutionnelle vers un statut d’autonomie qui reste à préciser.
Une enquête administrative en cours
Les premières conclusions de l’enquête administrative tomberont rapidement. Matignon a indiqué mardi que les premières conclusions de l’enquête administrative sur l’attentat d’Yvan Colonna seront rendues début avril. Les conclusions définitives de l’enquête, menée par l’Inspection générale de la justice (IGJ), seront publiées début juillet. Des enquêtes judiciaires ont également commencé et l’Assemblée nationale a commencé à tenir des audiences.
L’administration prône l’apaisement
Mardi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, en tant qu’invité à Europe 1, a appelé au « calme et au dialogue » en Corse, au lendemain de la mort d’Yvan Colonna. Il a ajouté que l’agression dont les détenus ont été victimes en prison « est inacceptable » et « Toute la lumière sera faite«
Plusieurs mouvements lycéens
Plusieurs mobilisations de lycéens ont été observées en Corse mardi matin en réaction à la mort de l’indépendantiste corse. En Haute-Corse, l’accès aux universités restait bloqué, comme la plupart des lycées. De nombreux lycéens ont défilé pacifiquement mardi.
Le FLNKS a exprimé ses condoléances aux séparatistes corses
Le FLNKS, qui soutient l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, a exprimé mardi son « plein soutien et ses sincères condoléances » aux militants indépendantistes corses et à la famille d’Yvan Colonna.
Le président français appelle au calme en Corse
Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi au « calme et à la responsabilité » en Corse et a assuré que les « conséquences » de la mort du séparatiste corse Yvan Colonna (Yvan Colonna) seraient tirées il y a près de trois semaines. Le chef de l’état, candidat à sa réélection, a salué « l‘esprit de responsabilité » des élus de l’île car « dans cette situation, le plus important est de garder son calme« . Yvan Colonna, condamné à la prison à vie pour l’assassinat du préfet Erignac, avait été violemment agressé par un détenu radical à la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône) le 2 mars.
De tout Cœur avec vous
Je veux devenir une Vraie CORSE
Comment procéder ?
Je serai mieux et plus utile chez vous. Et avec vous !!!
Sincèrement
Marie des Isles
Pathétique
Quel égo !!!! Soyez utile chez vous.
ON EST COMPLET
Comment Devenir citoyenne CORSE ?
J’adhère à 100%
Il n’y a pas de citoyen CORSE.
Il y a ceux qui sont Corses et ceux qui voudrait l’être.
Condoléances et Sincères Amitiés
De tout cœur avec les familles amis et relation d’Yvan COLONNA
DE TOUT Cœur avec les CORSES
Vivement zemmour