Stade du SCO Angers ©Wikimedia Commons
Des joueurs et un staff choqués par de tels propos
Le communiqué du SCO d’Angers indique que «Devant la pression médiatique et pour préserver l’image du club et la sérénité du vestiaire, Abdel Bouhazama a annoncé au président Saïd Chabane qu’il avait décidé de quitter sa fonction d’entraîneur de l’équipe professionnelle». Côté joueurs, le son de cloche est différent, plus dur. Déjà profondément embarrassé de continuer de jouer au côte de Ilyes Chetti, un des joueurs a confié à L’Équipe l’intégralité du discours d’avant-match de l’entraîneur avant de dire: «On était tous choqués, sans réaction devant un truc pareil».
La mairie d’Angers a souhaité aussi intervenir par l’intermédiaire de son adjoint aux sports. Charles Diers, accessoirement ancien joueur du club, a expliqué qu’«Un coach de Ligue 1 ne peut pas s’exprimer ainsi. Un éducateur ne peut pas parler comme ça. Un homme ne devrait pas tenir de tels propos». Abdel Bouhazama est un ancien joueur professionnel de 1988 à 2003. Il a surtout évolué à Tours, même si lors de son passage à Châtellerault, il était coéquipier et même capitaine d’un autre entraîneur passé par le SCO d’Angers: Stéphane Moulin. Forcé de démissionner, il ne laissera pas la même souvenir que son prédécesseur au sein du club.
Une démission facilitée par les très mauvais résultats du club
C’est en 2013 qu’il est recruté au sein du SCO d’Angers. Il commence sa carrière en prenant en charge le centre de formation. Il dirigera ensuite l’équipe réserve qu’il fera monter en National 2 en 2019. Son plus beau résultat est d’avoir conduit U19 angevins vers une qualification pour la Youth League en 2021 (la Ligue des champions des jeunes). Durant ces dix années dans le Maine-et-Loire, il aura fait sortir des talents comme l’actuel Niçois Nicolas Pépé ou le franco-algérien Rayan Aît-Nouri qui joue à Wolverhampton en Angleterre.
Vous pensez sérieusement que c’est le seul. Il a dit tout haut ce que la majorité des hommes dans le football pense et revendique. Seulement aujourd’hui c’est condamnable et donc plus acceptable. Cela ne veut pas dire que ses pratiques ont cessé. Il faudrait que toute l’éducation et la mentalité masculine évoluent pour cela, cela veut tout simplement dire qu’on ne peut plus s’en vanter en public.
Ne condamnons pas avant de connaitre la réalité des faits. Il est vrai qu’on a changé d’époque et de moeurs. Heureusement pour la condition féminine. Dommage pourtant que le changement ne concerne pas certains pays encore au moyen-âge.
Encore un qui s’imagine avoir tous les droits ! Les femmes ne sont pas des objets ! Pauvre type !
Bien d’accord avec vous ! Mais , bon , encore un ….enfin , bref ….
Pour ces gens-là , la femme c’est quantité négligeable ! Elle n’est bonne qu’à leur servir de paillasse ! Ecoeurant ! Sale type !