Le 24 mars, Joris Hébrard a fait l’objet d’une sanction au sein du RN pour avoir inauguré une mosquée. Quelques jours après, sa démission à l’Assemblée Nationale était annoncée… mais pour d’autres raisons.
« La décision de réintégration des soignants non vaccinés permet à Joris Hébrard de reprendre son métier de kinésithérapeute »
Joris Hébrard, député RN (Rassemblement National), a inauguré le 17 mars dernier, une mosquée franco-turque. Marine Le Pen et Jordan Berdalla avaient condamné l’action du député. Celui-ci a fait l’objet d’un blâme au sein de son parti le 24 mars.
Selon nos confrères du journal Le Point, Joris Hébrard, qui est le vice-président du groupe d’amitié franco-truc de l’Assemblée nationale n’avait pas apprécié cette punition, ce qui aurait motivé sa démission.
Cependant, Marine Le Pen, si elle confirmait auprès de nos confrères du magazine Le Point, la démission du député, démentait la cause, expliquant : « La décision de réintégration des soignants non vaccinés permet à Joris Hébrard de reprendre son métier de kinésithérapeute. Pour des raisons familiales, le rythme de l’Assemblée nationale était compliqué pour lui. Cela l’a décidé de reprendre sa place de maire du Pontet. »
Le député ne démissionnera pas
Si le député Joris Hébrard envisage bel et bien de brigué de nouveau la maire du Pontet (où il a été maire depuis 2014) et son métier de kinésithérapeute, cependant, il ne démissionnera pas de ses fonctions. En effet, pour ne pas prendre le risque de perdre un siège RN à l’assemblée, Joris Hébrard attendra d’être réélu maire, en bonne et due forme, avant de laisser sa place à l’assemblée à sa suppléante puisqu’il sera interdit du cumul de mandats.
toujours des combines électorales on le fait démissionner pour cette raison, pas d’alternative et on en parle plus.