103 interpellations et 54 verbalisations « d’individus de la mouvance des Gilets Jaunes » selon la préfecture de police de Paris. Bordeaux, Nantes, Toulouse,… D’autres appels à manifester étaient lancés sur les réseaux ce samedi 10 septembre.
« Septembre Noir »
Divers groupes Gilets Jaunes avaient appelé à un « septembre noir » sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’inflation et la crise de l’énergie qui se profile. Dès 7h du matin, ce samedi 10 septembre, les forces de l’ordre ont procédé à des contrôles d’identité aux environs de la Porte Saint-Cloud, Place de Colombie et du Trocadéro à Paris auprès de personnes « de la mouvance des Gilets Jaunes » et « tentant de se regrouper sur la voie publique » selon le communiqué de presse de la préfecture de police de Paris.
Ils interviendront à deux autres reprises : en fin de matinée place de l’Étoile puis dans le quartier de République en début d’après-midi où « les individus identifiés Gilets Jaunes » se seraient joints à une manifestation en soutien à l’Ukraine qui était autorisée.
Un avant goût du 29 septembre ?
Parmi les interpellations, « 93 le sont pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations; 3 pour dégradations volontaires, 3 pour outrage rébellion et 4 pour violences à l’encontre des forces de l’ordre ».
Si divers comptes Gilets Jaunes ont appelé à un septembre noir sur les réseaux sociaux, ils ont également prévu de se joindre à l’appel de la CGT du 29 septembre. Appelant à une grève interprofessionnelle le syndicat demande une revalorisation des salaires pour faire face à l’inflation. Mais divers projets de lois au calendrier du gouvernement, concernant l’assurance chômage et les retraites, pourraient également mettre la poudre au feu.