L’ex-patron du musée parisien, placé sous contrôle judiciaire, est accusé de « blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée ».
Dans le milieu de l’art aussi, le trafic existe. Et même jusque dans les plus hautes sphères. L’ancien directeur du Louvre Jean-Luc Martinez a été mis en examen mercredi 25 mai à Paris pour « blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée » dans une affaire concernant un trafic d’antiquités. L’historien de l’art de 58 ans, actuellement ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine, a été libéré, mais reste sous contrôle judiciaire. Selon Le Canard enchaîné, deux de ses collaborateurs, qui avaient également été placés en garde à vue par les policiers de l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), ont, eux, été libérés, pour le moment sans poursuites.
Plusieurs dizaines de millions d’euros
Les trois hommes sont accusés d’avoir participé à un trafic d’œuvres remontant à 2016. Cette année-là, le Louvre d’Abou Dabi, antenne du musée parisien, avait acquis plusieurs œuvres égyptiennes pour des dizaines de millions d’euros, selon l’hebdomadaire. Parmi elles, une stèle de granit rose gravée au nom du roi Toutânkhamon. Les enquêteurs soupçonnent une production de faux papiers pour « blanchir » certains objets archéologiques pillés dans des pays du Proche et du Moyen-Orient, sur laquelle Jean-Luc Martinez aurait « fermé les yeux ».
En juillet 2018, une enquête préliminaire portant sur des soupçons de trafic d’antiquités provenant de pays instables du Moyen-Orient avait été ouverte. Un réseau qui serait lié à des centaines de pièces et représenterait plusieurs dizaines de millions d’euros.
Des apparences trompeuses…
Jean-Luc Martinez ne passe pas pour un homme d’argent. Du moins, quand il allait visiter une exposition à l’étranger coorganisée par le Louvre, il était capable de faire la queue et payer son ticket. Par certains côtés, il était resté un fils de milieu modeste mais que le pouvoir a pu rendre imprudent. Selon une source judiciaire, ce qui lui est reproché, « c’est peut-être un problème déontologique, une légèreté au sein du comité d’acquisition, mais absolument rien qui relève du pénal ». Par ailleurs, ce comité d’achats du Louvre Abou Dhabi comprend d’autres directeurs de musées français et experts, qui décident collégialement.
Cette affaire pourrait être grave pour lui, et pour d’autres, en termes d’image. En 2019, après une longue enquête, le Metropolitan de New York a dû restituer à l’Égypte un sarcophage acquis récemment via la même filière de marchands que la stèle de Toutânkhamon. Le dossier est d’autant plus explosif que le Louvre a relancé des fouilles communes avec l’État égyptien et que l’une des premières rencontres officielles de Laurence des Cars, nouvelle présidente, a été pour le ministre de la Culture et du tourisme égyptien récemment. C’est dire à quel point cette affaire fait désordre. Cela ressemble même à une catastrophe pour le musée français, emblématique dans le monde, dont les responsables se refusent à tout commentaire.
Le pauvre modeste imprudent directeur ne passe pas pour un homme d’argent, actuellement ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine. Entrainé par sa fonction, lui qui quand il allait visiter une exposition à l’étranger coorganisée par le Louvre, était capable de faire la queue et payer son ticket.
Les enquêteurs soupçonnent une production de faux papiers pour « blanchir » certains objets archéologiques pillés dans des pays du Proche et du Moyen-Orient, sur laquelle Jean-Luc Martinez aurait « fermé les yeux ».
En juillet 2018, une enquête préliminaire portant sur des soupçons de trafic d’antiquités provenant de pays instables du Moyen-Orient avait été ouverte. Un réseau qui serait lié à des centaines de pièces et représenterait plusieurs dizaines de millions d’euros.
Ça, c’est fort et j’aime surtout le peut-être :
Ce qui lui est reproché, « c’est peut-être un problème déontologique, une légèreté au sein du comité d’acquisition, mais absolument rien qui relève du pénal ».
Ils se foutent vraiment de nous.
Le pouvoir engendrerait-il la cpidité ? Voila seulement qu’on en parle ? Cette affaire a été détectée il y a quelques années mais vite étouffée. Les millions payées pour de vulgaires copies avec la complicité de sois disant experts, dévoile a quel point chaque escroc se sert de l’argent des contribuables. J’espere que ceux qui sont responsables de ces vols seront sévèrement punis.
VOUS VOYEZ ONT NOMME DES PERSONNES CROYANT LEUR FAIRE CONFIANCE ET CES DES VOLEURS
INADMISSIBLE DE VOIR CELA
ELLE EST BELLE LA FRANCE