Un « apocalyptique » incendie s’est déclenché dans la banlieue Nord de Lyon, dans la nuit du jeudi 15 décembre au vendredi 16 décembre. 10 personnes sont mortes, dont 5 enfants. 19 personnes sont blessées dont 4 en « urgence absolue ».
« On vu la mort en face. »
Nos confrères d’RTL ont relayé un terrifiant récit de cette nuit qu’ils disent « apocalyptique » : « On vu la mort en face. En pleine nuit, mon mari nous a réveillés en panique pour nous dire que l’appartement était totalement enfumé et il nous a dit qu’on ne pouvait pas sortir et qu’il fallait attendre les secours. On a isolé les enfants sous un drap humide pour leur permettre de respirer. On a noué des draps les uns aux autres pour tenter de s’échapper par la fenêtre du 4e étage. On a vu que c’était risqué, d’autres l’ont fait et ont péri. C’était apocalyptique. »
À cause de problèmes récurrents de squat, ou de trafics de drogues, certaines portes étaient condamnées, empêchant l’évacuation, témoigne le fils d’une des habitantes, au micro de BFM TV : « Des portes ont été soudées, c’était impossible que les personnes sortent (…) L’immeuble était squatté depuis plusieurs années »
« Pour l’heure, aucune hypothèse n’est écartée, notamment la piste criminelle »
Vers 11h le ministre Gérald Darmanin s’est rendu sur place accompagné du ministre du Logement Olivier Klein. Saluant l’héroïsme des pompiers, le ministre de l’intérieur a déclaré que « « beaucoup d’hypothèses » sont sur la table pour expliquer les causes de cet incendie. » rapporte BFM TV.
« Pour l’heure, aucune hypothèse n’est écartée, notamment la piste criminelle », écrit le procureur de la République Nicolas Jacquet, via un communiqué.
Hélène Geoffroy, maire de PS de Vaulx-en-Velin a déclaré : « La Ville de Vaulx-en-Velin est frappée par une terrible tragédie. J’exprime mes sincères condoléances aux familles des victimes. Nous sommes mobilisés pour le relogement. C’est un moment éprouvant. Nous sommes dans un moment logistique et j’ai demandé au préfet l’ouverture d’une cellule d’urgence et psychologique. C’est un moment de deuil, nous allons pleurer nos morts et en même temps, nous allons accompagner les familles. »