Bras de fer entre les syndicats des médecins généralistes et la CNAM – Caisse Nationale d’Assurance Maladie. La CNAM n’accepterait de réévaluer à 30 euros les consultations que sous conditions d’engagement des médecins au CET – Contrat d’Engagement Territorial.
« C’est donnant-donnant, il faut que chacun avance »
Tous les cinq ans les syndicats des médecins généralistes et la CNAM – Caisse Nationale d’Assurance Maladie, négocient les tarifs des consultations. En échange d’un engagement contre « la déserfictaion médicale » la CNAM a proposé une revalorisation des consultations à 30 euros contre 25 euros actuellement.
« Une part de l’augmentation du tarif de la consultation doit répondre à un engagement collectif des médecins sur un territoire à mieux répondre aux besoins de la population. C’est donnant-donnant, il faut que chacun avance » expliquait François Braun sur le plateau du Journal Télévisé de France 2 jeudi 23 février.
Pour ceux qui refuseraient le CET – contrat d’engagement territorial, les consultations seraient réévaluées à 26,50 euros.
Le CET exige trois conditions : l’augmentation de l’offre médicale, l’accès financier aux soins et la réponse aux besoins de soins du territoire.
« La seule solution trouvée par notre Ministre c’est plus de burn out ? »
Ces conditions sont contestées par les syndicats. La FSDL – premier syndicat des chirurgiens dentistes répondaient à la déclaration du ministre : « On demande à des médecins qui font 60h par semaine de s’engager pour en faire plus et soulager des français qui sont aux 35h ? C’est un drôle de raisonnement. Il manque des médecins sur tout le territoire, et la seule solution trouvée par notre Ministre c’est plus de burn out ? »
La suppression du « Numérus Clausus » en 1er lieu qui permet à un médecin de s’établir ou il veut d’où la grande disparité entre le Sud et le Nord ainsi que les métropoles et la ruralité!! Ou proposer la consultation à 40€ pour les jeunes médecins qui iraient dans nos campagnes pour un minimum de 5 ans pratiquer le serment d’Hippocrate.
quelle solution proposes tu?
concrètement
en dehors de la réponse classique : il faut y a qu’a