Des millions de Français retraités sont concernés par cette annonce et elle ne va pas les réjouir. En effet, la revalorisation des retraites de base ne sera que de 0.8% finalement. Après un dernier arbitrage gouvernemental, l’exécutif va retenir un amendement du Sénat au projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS). Selon nos confrères de Ouest France, il s’agit d’un amendement issu d’une discussion entre Laurent Wauquiez et Michel Barnier.
Les plus petites retraites seront protégées
En effet, si le gouvernement a modifié sa méthode de calcul, Matignon a indiqué à nos confrères de Ouest-France s’être basé sur «l’inflation actuelle et les prévisions 2025». Toutefois, un ralentissement de l’inflation est prévu dans les mois à venir. Par conséquent, la revalorisation des pensions est ainsi revue à la baisse. Ce qui est une très mauvaise nouvelle pour les retraités même si c’est toujours mieux que le report initial de six mois. Néanmoins, le cabinet de Michel Barnier a annoncé que les petites retraites seront bien protégées. Ainsi, pour les pensions inférieures à 1.524 euros brut, une nouvelle augmentation du même niveau, soit 0,8 %, est prévue pour juillet 2025.
Un nouveau mode de calcul qui limite la revalorisation des pensions de retraite
Lundi 11 novembre, Laurent Wauquiez avait annoncé que, contrairement à ce qu’avait prévu le gouvernement, les pensions de retraites seraient bien revalorisées à partir du 1er janvier 2025. Mais, il précisera que cette revalorisation ne correspondra qu’à la moitié de l’inflation seulement. Le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée se gardera bien de donner un chiffre exact à ce moment. Ainsi, on sait désormais que cette hausse ne sera que de 0,8% au lieu de 1.1% comme prévu initialement. Un calcul qui peut laisser dubitatif puisque la revalorisation des retraites se base normalement sur la moyenne de l’inflation pendant un an. Elle est ainsi constatée trois mois avant la revalorisation, c’est-à-dire au mois d’octobre. Pourtant, selon les chiffres dévoilés par l’Insee, la hausse des prix à la consommation a atteint 2,2 % sur cette même période. Par conséquent, la moitié étant donc de 1,1 %, les pensions auraient dû subir la même courbe.