La grève mais…
«La grève est reconduite jusqu’au 27 octobre», jour où TotalEnergies doit annoncer ses résultats du troisième trimestre, à moins que la direction ne nous contacte avant», a précisé Ludovic Desplanches, élu CGT, à l’issue d’une assemblée générale en milieu de journée. Il ajoutera «on a envoyé un courrier à la direction pour se mettre autour de la table et pour l’instant, rien», se défendant d’être «jusqu’au-boutiste», avant d’insister «est-ce qu’ils veulent laisser pourrir le mouvement? On se pose la question!». Il est devenu de plus en plus difficile de justifier ce mouvement même pour ceux qui l’ont initié.
À ce jour, la raffinerie de Gonfreville et le dépôt de Feyzin, dans le Rhône, sont les deux derniers sites à poursuivre le mouvement entamé par la CGT le 27 septembre, qui a provoqué d’importantes difficultés d’approvisionnement en carburant, exaspérant particuliers et professionnels à la peine pour remplir leurs réservoirs. Toutefois, ce ne sont pas ces situations voire les scènes de violences extrêmes dans les stations-services qui font réagir la CGT.
Les revendications deviennent de plus en plus floues
À Gonfreville sont raffinées environ 12 millions de tonnes de pétrole brut par an, soit 12% de la capacité de raffinage en France, selon TotalEnergies. Les salariés en ont conscience et savent l’importance de leur site. Pourtant, mercredi, après trois semaines de blocages, les salariés du site « Flandres » à Mardyck, près de Dunkerque, et de La Mède dans les Bouches-du-Rhône ont décidé de reprendre le travail. La fin de la grève avait été votée plus tôt mercredi à la raffinerie de Donges en Loire-Atlantique. Ce qui n’a pas interpellé les normands plus que ça.
Le délégué CGT Pierre-Yves Hauguel a expliqué qu’à Gonfreville, «le rapport de force est toujours impressionnant. Les salariés tiennent la dragée haute à Total». Il dira maladroitement «j’entends dans la presse qu’on serait des irréductibles Normands, on voudrait nous réduire à baisser la tête, à courber le dos alors qu’en face il y a du mépris, c’est non». Selon lui, «les salariés sont droits, ils ont le regard fier, ils porteront la lutte jusqu’au bout». Il reste à savoir de quelle lutte nous parlons?
un des 4 clochards!
cgt, bande de fumiers!!! Leur gueule à eux comme de bons petits sossos!! Ce pays est en faillite et un des 45 clochards de l’europe au même titre que la grece et l’italie, mais ils s’en foutent du moment que eux touchent du pognon!!!