Une découverte macabre aux portes du passé
En ce début d’année, une intervention de routine à proximité du cimetière de la Beylive s’est transformée en scène de crime pour les policiers de Bergerac. Interrompus par la signalisation d’un fourgon stationné depuis plusieurs jours, les agents découvrent un véhicule rapporté comme étant volé. À l’intérieur, se trouve le corps d’un homme de 69 ans, tenant un revolver dans chaque main. À ses côtés, une lettre d’adieu viendrait signer le point final d’un chapitre ouvert depuis l’été 2001, lorsque ce même individu ôtait la vie de sa fille de 5 ans dans un excès de rage et de désespoir.
L’impensable acte d’un père
Il y a plus de 20 ans, la ville de Bergerac avait été secouée par le geste inimaginable d’un homme envers sa propre enfant. Sa rage s’était également abattue sur son ex-compagne, qui en était ressortie blessée. La justice avait alors réagi en le condamnant à une réclusion criminelle de 20 ans en 2003. Selon les sources de l’époque, le mobile de l’homme avait été attribué à l’incapacité d’accepter sa séparation et l’éloignement de sa fille.
Un épilogue empreint de mystère
L’enquête sur sa mort a révélé des éléments troublants dans son véhicule : une cagoule, des serres flex, des gants et de fausses plaques d’immatriculation. Les enquêteurs tentent désormais de comprendre si ces objets sont liés à d’éventuels actes criminels récents, tels que des cambriolages ou des braquages survenus dans la région.
Ce dénouement dramatique, qui ramène une affaire judiciaire marquante à la lumière, laisse encore de nombreuses questions en suspens.