Dans la petite ville de Morteau, un drame a secoué la communauté. Une agression nocturne d’une rare violence a entraîné la mort d’un homme de 59 ans. Cet événement tragique soulève des questions sensibles autour de la tolérance et des réactions face à l’homosexualité.
Agression mortelle à Morteau
Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1h15, Thierry, un habitant de Montlebon, a été mortellement agressé. Selon l’enquête et le procureur de Besançon, l’agression aurait eu lieu après des avances sexuelles de Thierry envers un jeune homme de 21 ans. La mère de la victime, Franca, a exprimé sa douleur sur France Bleu Besançon : « Admettons qu’il ait fait une proposition, ça n’est pas une raison pour le fracasser… car c’est le mot, fracasser ». Elle décrit son fils comme un être pacifique et affable qui n’aurait pas fait de mal à une mouche. L’agresseur présumé, quant à lui, a été mis en examen pour homicide volontaire aggravé et placé en détention provisoire.
La réaction choquée d’une mère en deuil
Face à cette mort injustifiable, la mère de Thierry ne cache pas son désarroi : « C’est pas possible. Il n’y a pas une raison pour tuer quelqu’un… ». Ces paroles traduisent une souffrance profonde liée à la perte d’un être cher et à la brutalité inattendue de l’acte.
La victime, connue pour être une personne discrète et appréciée dans son environnement professionnel et social, allait célébrer ses 60 ans fin novembre. Ce cuisinier respecté sortait d’un bar où il avait passé la soirée avec des jeunes, y compris celui qui deviendra son agresseur.
Une enquête en cours
Les détails de l’enquête révèlent la gravité des faits. L’agresseur aurait enregistré et diffusé sur un réseau social les images de l’agression, ce qui a profondément choqué l’entourage de la victime et la communauté locale. Cette révélation ajoute une dimension supplémentaire à la cruauté de l’acte.
La mère de la victime se retrouve assaillie de messages de condoléances et de soutien, témoignant à la fois de la sympathie de la communauté et du choc engendré par cet acte de violence. La recherche des motivations exactes de l’agresseur et l’analyse des circonstances précises de l’agression sont toujours en cours, menées par les autorités compétentes.