Ces derniers n’hésitent pas à mettre le feu à leur domicile ou à leur lieu de travail. Cependant, les forces de l’ordre, en sous nombre, attendent les renforts venant de France métropolitaine. C’est pourquoi les habitants ont dû se barricader et organiser des rondes de surveillance. Une jeune femme dira, sur l’antenne de M6, «s’ils passent les barricades, pour nous, c’est foutu, c’est la fin».
Une violence aveugle qui visent les forces de l’ordre et les Blancs
On compte déjà cinq morts depuis mardi dont deux gendarmes. Les habitations des populations blanches sont ciblées par des milices armées et ultra violentes. Les habitants, qui vivent nuit et jour dans la peur, doivent se protéger seuls. L’agglomération de Nouméa ressemble à un film de science-fiction: les routes sont fermées par des barrages construits avec des morceaux de bois, des hommes armés de barres de fer et de harpons font le guet, certains ont des fusils à pompe. Les riverains n’osent plus sortir de chez eux.
Les rondes s’organisent pour protéger femmes et enfants. Un habitant dira: «La police était complètement débordée et on a eu l’information: ‘écoutez, débrouillez-vous tout seul parce qu’on ne peut rien faire pour vous’. Donc, il y a des groupes d’habitants qui se forment dans tous les quartiers, qui érigent des barrages pour retenir les assaillants. C’est de la violence sauvage et des gens hystériques qui veulent vraiment tout casser et tuer du blanc ! Ils veulent tuer du blanc !» expliquera-t-il d’un ton paniqué.
Prêt à se cacher dans la brousse pour échapper aux émeutiers
Comme l’a rappelé le ministre de l’Intérieur mercredi 15 mai sur RTL: «des centaines de personnes ont été blessées dans ces violences», dont une «centaine de policiers et gendarmes». Et d’ajouter que des «dizaines de maisons, d’entreprises» ont été brûlées par les émeutiers. Une habitante, restée cloisonnée chez elle avec ses enfants, confiera au micro d’Europe 1: «On a préparé des sacs, on ne sait pas si on va se cacher dans la brousse… On a des râteaux dans la main, si jamais quelqu’un tape à la porte, on se défend avec des râteaux. Ce qu’on veut, c’est sauver nos vies. Ça fait dix ans que j’habite ici, j’ai peur».
Tous des bougnas, que la France se retire de là et les laissent crever dans leur misère. Et surtout interdiction de sortir de leur pays. Plus d’avions, plus de bateaux, plus de trains, rien de rien, ils restent chez eux point barre terminé.