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Le procès de Mounir Boutaa, accusé de l’assassinat de son épouse Chahinez Daoud en 2021 à Mérignac s’est ouvert lundi 24 mars 2025 devant la cour d’assises de la Gironde à Bordeaux. Le mis en cause est acusé d’avoir tué sa femme en la brûlant vive. Celle-ci avait déposé de nombreuses plaintes à son encontre, craignant pour sa vie. Dès l’entame des audiences, l’accusé de 48 ans a clamé son innocence, se présentant comme un «gentleman» et affirmant être victime d’un complot orchestré depuis l’Algérie visant à le «détruire».
Sa femme aurait élaboré «un plan diabolique» contre lui
Selon les déclarations de Mounir Boutaa, ce complot aurait été réalisé par «des professionnels» en Algérie, formant ainsi une «association de malfaiteurs» ayant pour objectif de le voler et de le détruire. Il a également accusé la victime, Chahinez Daoud, âgée de 31 ans au moment des faits, d’avoir élaboré un «plan diabolique» contre lui, allant jusqu’à prétendre qu’elle cherchait à l’empoisonner. Ces affirmations ont été accueillies avec scepticisme par les parties civiles. Me Julien Plouton, avocat de la famille de la victime, a dénoncé une tentative de l’accusé d’«inverser les rôles» en imaginant des complots inexistants.
Un meurtre d’une extrême sauvagerie
Pour rappel, le 4 mai 2021, Chahinez Daoud a été mortellement agressée par son époux alors qu’elle tentait de le quitter après avoir déposé plusieurs plaintes pour violences conjugales. Ce jour-là, Mounir Boutaa lui aurait tiré une balle dans chaque jambe avant de l’asperger d’essence et de mettre le feu à son corps, causant sa mort par immolation en pleine rue. Ces actes, d’une extrême violence, avaient suscité une vive émotion et relancé le débat sur la protection des victimes de violences conjugales en France.
Le procès, prévu pour durer jusqu’au vendredi 28 mars, devrait permettre d’éclaircir les circonstances de ce drame et de statuer sur la culpabilité de l’accusé. Les débats porteront notamment sur la préméditation des faits, élément central dans la qualification d’assassinat retenue contre Mounir Boutaa. La famille de Chahinez Daoud, représentée par Me Plouton, espère que ce procès rendra justice à la jeune femme et mettra en lumière les éventuelles défaillances des institutions dans la protection des femmes victimes de violences conjugales.
Il y a quelques années c’était enfermée dans un sac avec un chat et des vipères, puis jetée dans le Bosphore… Tout change, mais le résultat est le même…
Pratiques barbares de « scandinazes » bien européens ! 🙁
En taule et pour 30 ans fermes ! 🙁
Pauvre femme…