Le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé @AdobeStock
Les magistrats ont confirmé la peine prononcée à l’encontre de Nicolas Zepeda. Il a été condamné à 28 ans de réclusion pour le meurtre de la jeune femme âgé de 21 au moment des faits, en décembre 2016. Renaud Portejoie, un des avocats du Chilien de 33 ans, a annoncé qu’ils allaient se pourvoir en cassation.
Le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé
C’était une sentence que la famille de Narumi Kurosaki attendait depuis sept ans maintenant. Durant ce procès en appel, la mère et les deux sœurs de la jeune femme étaient présentes. Lors de leur témoignage, elles ont expliqué aux magistrats l’impossibilité de faire leur deuil en l’absence du corps de Narumi. Nicolas Zepeda avait été reconnu coupable le 12 avril 2022 et condamné à 28 ans de prison. Mercredi 20 décembre, la cour d’appel a requis la réclusion criminelle à perpétuité, sans peine de sûreté à l’encontre du Chilien. Étienne Manteaux, l’avocat général, a aussi demandé une interdiction définitive de territoire une fois la peine purgée. Le magistrat a répété, durant son réquisitoire que «tout conduit vers Nicolas Zepeda dans la mort de Narumi Kurosaki». Et l’avocat général d’insister sur la «solidité des charges» à l’encontre de l’accusé qui nie toujours les faits.
Pour le ministère public, Nicolas Zepeda est l’«auteur évident» du meurtre de Narumi
En effet, tout au long des audiences, Zepeda est apparue de nombreuses fois en difficultés dans son récit. Il a eu du mal à se justifier sur de nombreux points du dossier ou sur ses revirements. Étienne Manteaux estimera qu’«il a tellement menti dans ce dossier que la crédibilité de sa parole est anéantie». Le magistrat voit en Nicolas Zepeda l’«auteur évident» du crime, «dévoré (…) par son délire de possession».
Pour rappel, il avait été établi que dans la chambre universitaire de Narumi, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, la jeune femme a sans doute refusé de reprendre le fil de leur relation comme l’explique le ministère public. Il l’a «étouffée» ou «étranglée» avant de se débarrasser du corps dans une zone boisée où il avait fait des repérages.
