Un mouvement de grève reconductible des enseignants de l’école élémentaire Guy-Gérard de Pacé, près de Rennes, en Ille-et-Vilaine, a été déclenché lundi 28 septembre, après qu’un élève de CM2 a frappé sa maîtresse, le 22 novembre.
Coups de béquilles ratés
Mardi 22 novembre, pendant un cours de sport et suite à un différend, un élève de CM2 a enlevé ses chaussures et les aurait lancées sur sa maîtresse, d’après Sophie Danet, la présidente de l’association des parents d’élèves, auprès de France 3. L’enseignante le reprend, mais le garçon de 10 ans décide de prendre les béquilles d’une autre élève, pour la frapper avec. Mais comme les béquilles tombent, il l’aurait frappé avec les mains. C’est un autre enfant qui intervient pour les séparer. « En regard du jeune âge de ce mineur, sa responsabilité pénale ne peut être engagée », d’après Philippe Astruc, le Procureur de la république de Rennes.
La seule réponse apportée au problème aurait été de changer cet élève de classe au sein de l’école. Mais cette solution ne satisfait ni l’association des parents d’élèves ni les enseignants. « Cet enfant est en grande difficulté et connu de l’administration scolaire et des services compétents pour avoir des problèmes de comportement et des accès de violence soudains. C’est entre autres pour cette raison qu’il a été changé d’école à la fin de l’année dernière. Il était précédemment dans l’autre groupe scolaire de la commune », ajoute la présidente de l’association des parents d’élèves. « Il est certain que ce garçon, au demeurant adorable, aurait besoin d’être accompagné pour ses problèmes », s’inquiète-t-elle.
Inquiets pour l’élève
Rien n’aurait été fait pour « pour protéger enseignants et enfants. L’ensemble des parents seraient très inquiets de ce qui va se passer au retour de l’élève. « Lui aussi se retrouvera en difficulté », déplore Sophie Danet. « La lutte contre les violences à l’école et la protection des enseignants et de tous les élèves, annoncées comme une priorité doivent être mises en œuvre ici », peut-on lire dans le communiqué de l’association de parents d’élèves.
Une procédure concernant l’enfant « est ouverte au titre de la protection de l’enfance auprès d’un juge des enfants. C’est dans ce cadre qu’une réponse adaptée à cette situation particulière sera recherchée », selon le Procureur. La vingtaine d’enseignants du groupe scolaire Guy Gérard est en grève reconductible, depuis lundi 28 novembre et s’est réuni devant l’établissement pour solliciter un rendez-vous auprès de l’inspection académique. L’école compte environ 700 élèves.
Les établissements spécialisés n’existent quasiment plus. Ceux pour enfants sourds ont fermé, les enfants autistes sont intégrés dans des sections dites segpas au sein des établissements scolaires, perturbant la classe et les apprentissages.
J’ai une amie enseignante spécialisée qui n’en peut plus et qui demande à réintégrer une classe normale.
Mais enfin, ce n’est pas de sa faute, il n’en peut rien, il est caractériel, mais bon ca passera, c’est de la faute des profs, de la faute de l’administration, de la faute de la vie.
Toutes excuses sont bonnes a prendre pour d’isculper le garcon.
Et pourtant, il y a des instituts spécialisés pour ce genre de gosse. Et les parents, ils ont fait quoi pour soigner leur enfant.
D’accord, il est fautif, mais la société est fautive également.
J’aime bien au « demeurant adorable »…
Le problème avec les commentaires, c’est que les gens répondent « avec leurs tripes », celles-ci étant, comme tout le monde le sait, situées assez loin du cerveau : en faisant n’importe quoi avec ce gosse, veut-on en faire un désaxé ? voire un criminel. Le seul commentaire qui tienne la route ici est celui de Sallerin, ce père qui avait confié le garçon à des spécialistes qui ont fini par avoir raison de ses déraillements incontrôlés. Et aussi celui de Fadila, même raisonnement.
André
De mon temps une bonne fessée au gamin et il redevenais tous doux mais actuellement comme il ne faut pas les toucher, ils en profitent. Donc je le redis une bonne raclé et si les parents viennent se plaindre je pense qu’ils en mériterais
autan vu qu’ils ne savent pas corriger leur gosse
Ou peut être que ses parents l’ont trop « corrigé « et cela expliquerait son comportement car à 10 ans si il réagit par la colère et les coups c’est qu’il est en grande souffrance, c’est évident !
Enfin si je comprends bien c’est la faute des autres ?
Au demeurant « adorable » ???????
Exclusion pour ce gamin , et amende aux parents ! Et………Etablissement spécialisé .
En voilà assez des violences ! Un minus comme ça qui fait peur , non mais on rêve !!!!!!!!!
Dans le temps , un bon coup de règle sur les doigts et un bon coup de pied au c** !
ça remettait les esprits en place !
Insupportable. Et justement à ne pas accepter. Il faut être inflexible : les sanctions doivent être menées à l’encontre des parents : c’est à eux de gérer le caractère de leur enfant, pas à la société de le subir.
Une bonne granulés a ce Putin de drôle et si les parents la ramène, idem
si l’enfant est caractériel et reconnu comme tel, il aurait du être mis dans un lieu spécialisé entouré d’éducateurs spécialisés. Les écoles ne sont pas des établissements pour enfants ayant des problèmes de comportement ou de caractère……En général, le suivi médical doit être fait aussi bien chez les parents que chez les enfants
Bien dit
le laxisme des parents est trop courant et grave de conséquence.
L’état doit jouer son rôle, ce n’est pas aux professeurs ni aux élevés de subir le comportement d’un môme male élevé.
Vous avez tout a fait raison, j’ai eu 3 garçons , dont un hyper -actif avec troubles du comportement , dans ce cas là les parents ,la famille et les enseignants sont démunis ,et désemparés; seuls des professionnels peuvent résoudre le problème ; la démarche pour un placement en établissement spécialisé est un peu longue mais c’est la seule solution ; ce n’est pas facile ni pour les parents et les frères et sœurs , encore moins pour l’enfant en souffrance oui je dit bien en souffrance ,car ce n’est que par moments qu’il « déraille » et il ne peut pas lutter , et çà ,çà s’apprend avec des éducateurs et des psychologues en établissement spécialisé .Au bout de deux ans , il y avait d’énormes progrès , et des résultats scolaires plus que satisfaisants. Ensuite un suivi régulier avec un psy , et un travail sur lui même , on eu raison du problème ; il y a de cela plus de 30 ans ; cela à duré de 11 à 18 ans ; maintenant marié et père de famille ,tout va bien , nous en parlons encore , et il nous est reconnaissant de l’avoir « placé » pour l’aider a ce sortir de ce problème de comportement .Certes il faut punir ,mais aussi soigner , car ce cas se soigne , avec des personnes et dans des lieux appropriés . J’espère que la famille de ce garçon aura la bonne décision , avec l’aide de l’éducation nationale et du proviseur du lycée qui peut très bien appuyer la demande de placement .
Avec tout mon soutien aux parents aux professeurs qui doivent se concerter au plus vite .
Jean