Dans le calme habituel de Wasigny, une petite commune des Ardennes, la journée de mardi a été bouleversée par un acte de violence aussi soudain qu’inattendu. Une jeune mère de famille, âgée de 25 ans, a été sauvagement agressée au couteau près d’une école primaire. La victime, grièvement blessée, a été immédiatement prise en charge et transportée en urgence absolue au CHU de Reims. L’auteur présumé a été placé en garde à vue.
Événement violent devant l’établissement scolaire
Le drame s’est joué tôt dans la matinée, vers 8h30, selon une chronologie approximative rapportée par les enquêteurs. Il semblerait que la jeune mère ait eu un différend avec une autre femme. Les motifs de leur échange sont encore flous, mais les tensions ont rapidement escaladé. D’après les témoignages recueillis sur place, le conjoint de la deuxième femme serait intervenu dans la dispute, armé d’un couteau qu’il a utilisé pour poignarder la victime.
Une garde à vue prolongée pour le suspect principal, dont l’identité n’a pas été divulguée, a été décidée par le parquet de Charleville-Mézières. Selon une source proche du dossier, » il s’agirait d’une altercation sur fond de règlements de comptes entre gens du voyage « . L’enquête se poursuit pour déterminer les raisons exactes qui ont mené à cette confrontation brutale.
Confinement et soutien psychologique à l’école
Les enfants présents dans l’école au moment de l’agression ont été confinés jusqu’à 11 heures, mesure prise par précaution avant de les réunir dans une cellule psychologique mise en place pour les soutenir dans la gestion de ce terrible événement.
Cet incident soulève également le problème de la sécurité aux abords des établissements scolaires et la nécessité de renforcer la protection des enfants et des parents lors des entrées et sorties d’école.
Un suspect déjà connu par la justice
La procureure de la République a fait savoir que l’individu arrêté avait déjà fait l’objet de condamnations antérieures. Les détails de son casier judiciaire n’ont pas été précisés, mais ces informations ajoutent à la gravité de la situation et interpellent sur la question de la récidive et du suivi des personnes ayant un passé violent.