Arrivé en France depuis deux mois, un Tunisien frappe une retraitée, une adolescente et passe à tabac une femme enceinte le même jour

Les faits se sont déroulés le 30 décembre 2024 à l’arrêt de tramway Saint-Bruno à Grenoble, en Isère. Un homme, de nationalité tunisienne et sur le sol français depuis seulement deux mois, a agressé trois femmes. Selon nos confrères du quotidien régional Le Dauphiné Libéré, qui a révélé l’information, cet individu serait arrivé ivre avec d’autres «amis» avant de frapper une retraitée qui était assise à l’arrêt du tramway. Il s’est ensuite acharné sur une femme enceinte avant de s’en prendre à une jeune adolescente qui essayait de la défendre.

La jeune femme avait ouvert son manteau pour lui montrer qu’elle était enceinte

Si l’identité du suspect n’a pas été communiquée à la presse, nous savons qu’il s’agit d’un homme âgé de 23 ans, arrivé en France depuis la Tunisie pour trouver un emploi. Alors qu’il aurait bu «tout l’après-midi» avec des amis, il est arrivé complètement ivre à la station où les trois femmes attendaient le tramway. Sans raison aucune, il a commencé à gifler la retraitée puis il s’en est pris, très violemment, à la femme enceinte assise à côté d’elle. Il va la frapper à de nombreuses reprises. Pourtant, la victime va ouvrir son manteau pour bien lui montrer qu’elle attend un enfant. Cette action n’aura aucun effet puisque l’individu va s’acharner encore plus sur la jeune femme. L’adolescente de 15 ans, qui est la sœur de la jeune femme, va tenter de s’interposer. Mais elle sera, elle aussi, victime d’une violence aveugle.

Le suspect a reconnu les faits

Le Tunisien est passé devant le juge jeudi dernier. S’il a reconnu les faits, il dira qu’il n’a aucun souvenir de son acharnement sur la femme enceinte. Il expliquera qu’il était saoul. L’individu s’exprimera à voix basse, en regardant le sol et s’est excusé auprès de ses trois victimes. Celles-ci étaient présentes sur le banc des parties civiles du tribunal correctionnel de Grenoble. Si le procureur de la République a réclamé 10 mois ferme contre le Tunisien et trois ans d’interdiction du territoire français, il écopera de cinq mois ferme. Les juges ont motivé leur décision en expliquant qu’ils préféraient une peine plus courte mais l’éloigner davantage du pays, avec cinq ans d’interdiction. Il devrait donc être expulsé du territoire national à la fin de sa peine.