L’immeuble est très régulièrement squatté @AdobeStock
L’homme est connu de la justice depuis bien longtemps avec pas moins de trente mentions à son casier judiciaire pour stupéfiants, vols, dégradations ou encore violences. Malgré cela, il a pu bénéficier d’un régime de semi-liberté tout en devant porter un bracelet anti rapprochement censé l’obliger à être éloigné de son ex-compagne.
Il explique qu’il voulait voir ses enfants
Alors qu’il s’était déjà montré incapable de se tenir à distance de la mère de ses enfants, l’homme de 40 ans avait été à nouveau condamné à un an de prison, le 12 juillet 2023. Le parquet de Bordeaux explique qu’il avait proféré des menaces de morts via des appels téléphoniques contre son ex-compagne durant son incarcération. Selon nos confrères de BFMTV, la semaine dernière, le 21 février, le quadragénaire aurait bravé l’interdiction de voir cette femme afin de rendre visite à leurs enfants.
C’est ce jour-là qu’il retrouvera son ex et la battra à nouveau. Il sera rapidement interpellé et placé en garde à vue. Alors qu’il bénéficie d’un régime de semi-liberté, le mis en cause a déjà été condamné pour violences conjugales envers son ex-compagne. Le parquet de Bordeaux précisera qu’il avait été incarcéré, le 17 janvier 2023, pour non-respect de son jugement lui interdisant de paraître auprès d’elle.
Un dispositif devait l’empêcher de se rapprocher de sa victime
Cependant, dans sa précipitation à vouloir retrouver la mère de ses enfants, le détenu en semi-liberté a oublié qu’il portait un bracelet anti rapprochement lui interdisant formellement cette visite. Le quadragénaire ne niera pas les faits et admettra avoir vu son ex -compagne. En état de récidive, l’individu fait l’objet d’une garde à vue pour «violences sur conjoint» et sa semi-liberté lui a été retirée par le juge mardi dernier. Le parquet a ordonné une enquête qui doit préciser les circonstances de la rencontre afin de permettre au procureur de Bordeaux de déterminer l’opportunité des poursuites. En effet, selon une source proche du dossier, la mère de famille serait à l’initiative de cette proposition afin qu’il puisse rendre visite à leurs enfants.
