À Carpentras, dans le Vaucluse, une découverte glaçante a secoué une résidence privée, soulevant de nombreuses questions sur les circonstances entourant ce drame. Les autorités enquêtent sur cette affaire troublante, révélée suite à l’intervention d’agents sociaux alertés par les voisins.
Une septuagénaire découverte momifiée dans son lit
Les agents sociaux, venus s’enquérir de l’état d’une résidente âgée, ont découvert dans une maison un corps réduit à l’état de squelette sous une couette. Selon les premiers éléments de l’enquête, le décès remonterait à plusieurs mois. Ce constat a été fait dans une chambre où la défunte avait manifestement été laissée sans intervention.
Les circonstances exactes de la mort demeurent floues. Une autopsie est prévue pour déterminer les causes et la date du décès, tandis que l’état avancé de momification du corps laisse penser à une négligence prolongée.
La fille placée en garde à vue pour dissimulation de cadavre
La fille de la défunte, âgée de 57 ans, a été interpellée et placée en garde à vue pour dissimulation de cadavre. Les enquêteurs cherchent à comprendre pourquoi elle n’a pas signalé la mort de sa mère et a conservé le corps dans ces conditions. Les motivations derrière cet acte, qu’il s’agisse d’un déni, d’un isolement social ou d’une autre raison, restent encore à éclaircir.
Un drame révélateur de l’isolement social
Cette affaire rappelle d’autres situations tragiques où des corps ont été découverts plusieurs mois après le décès, souvent dans un contexte de solitude ou de négligence familiale. Par exemple, en avril dernier à Montargis (Loiret), le corps d’une personne décédée depuis plusieurs mois avait été retrouvé lors de l’évacuation d’un immeuble en mauvais état, menaçant de s’effondrer à cause d’un risque d’incendie.
De tels drames mettent en lumière les fragilités des liens sociaux et soulignent l’importance d’une vigilance accrue envers les personnes âgées, souvent confrontées à l’isolement dans l’intimité de leur foyer.