Jeudi 7 novembre, nos confrères du site Actu Essonne ont révélé qu’une mère de famille, âgée de 26 ans, a été interpellée et mise en examen pour acte de torture et de barbarie sur son fils âgé de 4 ans. Alertés par la direction de l’école où est scolarisé le petit garçon, les policiers sont intervenus au domicile de la mère de l’enfant. Une source policière confiera que ce dernier «présentait des ongles arrachés, des ecchymoses sur le cuir chevelu et des traces de brûlures sur le corps».
La mère a été placée en détention provisoire
Les policiers soupçonnent fortement la jeune femme de 26 ans d’être l’auteur des faits. Mercredi 6 novembre, elle a été mise en examen et placée en détention provisoire. En effet, le parquet d’Évry-Courcouronnes a indiqué avoir ouvert une enquête des chefs «d’acte de torture et de barbarie sur mineur de 15 ans par ascendant ou personne ayant autorité» et de «soustraction d’un parent à ses obligations légales». Les secours vont emmener le garçon de 4 ans à l’hôpital. Nous apprendrons que son pronostic vital n’est pas engagé malgré ses très graves blessures.
Pourquoi une telle violence?
La jeune mère est d’origine du Cap-Vert. Les premiers éléments de l’enquête ont montré que le petit garçon faisait déjà l’objet d’un placement de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Les policiers, qui constatent donc que la mère n’avait plus la garde intégrale de son enfant, se demandent s’il n’y a pas eu d’autres violences auparavant. Le parquet d’Évry-Courcouronnes a confié l’enquête à la Division de la criminalité territoriale 91. Si la mère a nié les faits invoquant une allergie au soleil et des chutes au Cap-Vert pour expliquer ses différentes blessures, le garçon va confirmer aux policiers qu’il a été battu ces dernières semaines. Le parquet va préciser qu’il a fait ’objet d’une ordonnance de placement provisoire.