Quand la police arrive sur les lieux, elle découvre le corps de Patrice Charlemagne, poignardé à de nombreuses reprises dans une chambre du 1er étage. Ils ne peuvent que constater le décès de la victime. Non loin du pavillon, les enquêteurs vont retrouver deux couteaux, une lampe torche, une paire de gants et un ordinateur.
Une version des faits qui ne correspondait pas aux éléments de l’enquête
Charlotte Huet, procureure de la République de Dunkerque, avait annoncé dans un communiqué que l’épouse de la victime avait été placée en garde à vue. Nous savons qu’il s’agit d’une femme de 37 ans, docteur en littérature et auteur jeunesse, conseillère municipale à la ville de Dunkerque depuis 2020 et en poste dans le même établissement que son mari à l’université littorale Côte d’Opale.
Selon la procureure, «après examen des témoignages, déclarations, constatations techniques et scientifiques, le parquet de Dunkerque a décidé ce jour du placement en garde à vue de l’épouse de la victime. L’objet de cette mesure était de confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l’enquête». Toutefois, le parquet avait souhaité rappeler que «toute personne placée en garde à vue reste présumée innocente».
La piste du cambriolage qui aurait mal tourné n’était plus plausible
Marc Allegre, délégué Unité-SGP-police pour Dunkerque, avait expliqué que «toutes les pistes étaient ouvertes au départ, notamment celle d’un cambriolage qui a mal tourné. Mais désormais, une piste autre que celle d’un cambriolage semble plus probable. La victime a reçu beaucoup de coups de couteau». Ainsi, selon une source proche du dossier, une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte dès lundi. Et, en effet, lors de sa garde à vue, l’épouse de la victime a avoué avoir tué son mari dans la nuit du 17 septembre.
La même source expliquera qu’«une entaille sur sa main gauche qui correspondait à celle d’un gant retrouvé sur place» et «l’analyse des smartphones qui laissait supposer des tensions dans le couple», ainsi que «des incohérences dans le récit des faits». Lors de sa garde à vue, la femme de Patrice Charlemagne a avoué avoir poignardé le père de son bébé. Le parquet n’a pas communiqué plus de détails pour l’instant.
Je pensait que les profs avaient une certaine intelligence ? Faut croire que celle là n’a pas inventé l’eau chaude !!
Comment appelle-t-on ce crime ? Le terme générique d’homicide correspond en fait…(feminicide est impropre et idiot)
Incroyable…
Triste …pauvre enfant…
tiens, tiens les homicides existent aussi… et chez des professeurs de surcroit. Bon c’est pas tout les trois jours, en France, comme pour les féminicides mais quand même!