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Crédit image @Adobe stock / lits d'hopital
Un drame familial aux zones d’ombre. Mercredi soir, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), la fille de Pierre Bellemare a été poignardée par son propre fils de 18 ans à son domicile. Ce dernier, gravement blessé à l’abdomen, a également été pris en charge. Le parquet de Bobigny a confirmé l’affaire au Figaro.
Mercredi dernier, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, un tragique fait divers a troublé la soirée d’une famille. Un garçon de 18 ans, connu pour souffrir de schizophrénie, a agressé sa mère à l’arme blanche avant de se blesser lui-même gravement. Cet incident pose une fois de plus la question de la prise en charge des maladies mentales.
Agression brutale suivie d’auto-mutilation
D’après les informations du parquet de Bobigny, l’adolescent a porté un coup de couteau dans le ventre de sa mère avant de retourner l’arme contre lui-même, faisant preuve d’une rare violence en s’ouvrant l’abdomen. L’alerte a été donnée par la victime qui a trouvé refuge chez ses voisins, appelant à l’aide.
Lorsque les services de police et de secours sont arrivés sur place, ils ont été confrontés à une scène d’une horreur saisissante. Le jeune homme, dévêtu, continuait de se mutiler malgré l’intervention des forces de l’ordre qui ont tenté, sans succès, de le maîtriser avec un pistolet à impulsion électrique. Le rapport indique que plusieurs couteaux et une faible quantité de drogue de synthèse ont été repérés près de lui.
Des blessures graves mais pas fatales
Les victimes de cette tragique soirée, la mère, âgée de 54 ans, et son fils, ont tous deux été rapidement pris en charge par les services d’urgence et transportés sous escorte vers les hôpitaux Henri-Mondor à Créteil et la Pitié-Salpêtrière à Paris. En dépit de la gravité de leurs blessures, leurs jours ne sont pas menacés. La victime a gardé conscience tout au long de l’intervention et sa vie n’est pas en danger.
Une enquête en cours
Les motifs de l’agression ne sont pas encore élucidés et une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire. Alors que le garçon recevait déjà un suivi pour sa schizophrénie, cet incident soulève des questions essentielles sur l’accompagnement des personnes atteintes de troubles psychiatriques graves et les dispositifs de prévention des crises menant à la violence.