La ville d’Échirolles, en Isère, dans le sud de Grenoble, revient de plus en plus souvent dans l’actualité. Victime d’un narcotrafic très intense, la commune s’enfonce dans l’insécurité. Depuis lundi dernier, un nouveau pas a été franchi et pas des moindres. Des élèves de maternelle ne peuvent plus rejoindre leur cantine. En effet, des dealers se sont installés devant leur école et la direction estime trop dangereux de faire traverser la rue aux petits pour rejoindre le réfectoire.
Un trafic de drogue qui menace la sécurité d’enfants de 3 à 6 ans
La cantine n’est située qu’à quelques dizaines de mètres de l’école. Pourtant, la direction de l’établissement a décidé, pour la sécurité des enfants, de ne plus s’y rendre. Devant l’intensité du trafic de drogue qui a lieu devant la maternelle, la situation est jugée beaucoup trop dangereuse par le personnel de l’école. Jacqueline Madrennes, maire-adjointe à l’éducation d’Échirolles a reçu les parents d’élèves avec les équipes enseignantes et «l’ensemble des services de la Ville impliquée». Et d’ajouter: «Devant l’intensification de la pression du point de trafic de drogue et jusqu’aux vacances de fin d’année, les jeunes élèves de l’école maternelle Elsa Triolet seront en effet amenés à prendre leur repas au sein même du groupe scolaire, sous l’encadrement de personnels municipaux spécialement affectés à leur surveillance».
Les enseignants avait exercé leur droit de retrait en mars dernier
Alors qu’il avait constaté, impuissant, l’établissement de ce point de deal devant l’école, le personnel périscolaire de cette école maternelle avait exercé son droit de retrait en mars dernier. Force est de constater que la situation n’a fait qu’empirer. L’opération «Place nette» avait été déclenchée et une vingtaine de dealers avait été interpellée. Mais le point de deal n’avait pas pu être démantelé. Les services de la ville ont indiqué qu’ils ont constaté «une intensification du trafic de drogues depuis quelque temps. La police municipale est présente le matin et le soir pour encadrer les entrées et sorties des enfants, mais ne peut être présente le midi. C’est intimidant, et très largement insécurisant pour les parents du quartier, qui ne comprennent pas pourquoi on n’arrive pas à éradiquer ce point de trafic».
Et comme d’habitude les autorités compétentes, vont baisser leurs frocs !
Ah la justice française ….
On paie des fonctionnaires et on se demande bien à quoi ils passent leur temps…