Cette infirmière qui exerçait dans une maison de retraite de Spring Valley (Wisconsin), risque 92 ans de prison, après avoir coupé le pied droit d’un sexagénaire, en fin de vie. Son but ? L’exposer comme décoration à l’entrée du magasin de taxidermie de sa famille. Elle a été mise en examen le 8 novembre.
« La meilleure chose à faire »
Un homme de 68 ans, avait fait une mauvaise chute chez lui, en mars dernier. Quand chauffage s’est éteint, il a eu de graves engelures aux pieds. Ses membres ont été décrits « noirs comme une momie », d’après plusieurs employés de l’établissement dans lequel il a été admis. Son état de santé s’est ensuite tellement dégradé que son décès imminent était attendu des infirmières. Il devenait peu cohérent et s’excusait cependant beaucoup de l’odeur que son pied dégageait.
Mary Brown, l’infirmière mise en examen, a rapidement demandé à Kevin Larson, son supérieur, si elle pouvait amputer le pied droit du patient. Ce dernier qui savait que l’homme ne survivrait pas, a refusé. Dans son procès-verbal, elle affirme qu’elle « pensait que c’était la meilleure chose à faire », pour soulager la douleur de l’homme.
« Mettez vos bottes, les enfants »
Finalement, l’infirmière demande l’aide de deux collègues. Ces dernières pensaient qu’elles étaient présentes pour changer les pansements. Mais Mary Brown ampute elle-même le pied avec des ciseaux à gaze. L’homme raconte deux jours plus tard, à une autre infirmière, qu’il a « tout senti et avoir eu extrêmement mal ». Il est mort quelques jours plus tard.
C’est Mary qui raconte à des collègues qu’elle souhaitait exposer le pied à l’entrée du magasin de taxidermie que possédait sa famille. Elle aurait même précisé qu’elle comptait le placer à côté d’une pancarte sur laquelle il aurait été écrit « mettez vos bottes, les enfants ». Mais Mary n’a pas pu emporter son trophée et devra à la place répondre de ses actes devant la justice.
Après avoir visité ma Mère dans un service gériatrique de l APHP et constaté pendant 2 ans ce qu’il s y passait, plus rien ne m étonne de la malveillance de certains personnels soignants.