Une enquête pour meurtre a été ouverte lundi 28 octobre, après la découverte d’un corps sans vie dans le XIIIe arrondissement de Paris, rue Régnault, près de la porte d’Ivry. La victime a été retrouvée gisant sur le trottoir, a suscité l’intervention rapide des secours, mais ceux-ci n’ont pu que constater son décès aux alentours de 8h40.
Il gisait inerte au sol
Une enquête pour meurtre a été ouverte, après la découverte d’un corps, lundi 28 octobre au matin, dans le XIIIe arrondissement de Paris, rue Régnault. Le parquet de Paris précise que les investigations ont été confiées au 3e district de police judiciaire (DPJ) de Paris.
Les secours ont été alertés à l’aube, pour intervenir auprès d’une personne inerte, gisant à l’angle des rues Régnault et des Terres au Curé, non loin des locaux de la Direction générale des ressources humaines (DGRH) des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Arrivés sur place, les secouristes tentent de réanimer la victime, mais leur intervention s’est avérée infructueuse, et le décès est prononcé vers 8h40.
Des traces de sang visibles autour de la tête
L’affaire semblait, de prime abord, relever d’un malaise sur la voie publique. « Cela ressemblait à un simple malaise », commente Jérôme Coumet, maire du 13e arrondissement, qui évoque le drame sur ses réseaux sociaux, repris par Actu.fr. Cependant, en examinant de plus près, les premiers policiers sur place constatent une absence de « traumatisme apparent au niveau du buste ou des membres », selon des informations proches de l’enquête.
Ce sont finalement des marques de sang visibles autour de la tête qui éveillent les soupçons des enquêteurs. Malgré cette présence de sang, les premières constatations n’ont révélé « ni plaie ouverte ni enfoncement de la boîte crânienne ». Toutefois, le crâne présentait une fracture au toucher, suffisante pour provoquer une hémorragie cérébrale et un gonflement de cette zone, d’après la même source. L’autopsie prévue devrait permettre d’éclaircir davantage les circonstances de ce décès, confirmant ou infirmant l’hypothèse d’une agression mortelle.