La scène de violence s’est déroulée peu après 13 heures, là où la sérénité est généralement de mise. Les services d’urgence ont découvert un adolescent de 16 ans, grièvement blessé et défiguré, abandonné sur la voie publique rue de Liers. Les secouristes ont été confrontés à un tableau d’une brutalité rare : le jeune homme, visiblement attaqué au gaz, présentait de multiples blessures occasionnées par des coups de marteau et de clé à molette, au niveau de la tête. Transportée en urgence dans un hôpital de la capitale, la victime est depuis lors confrontée à un avenir incertain et potentiellement marqué par de lourdes séquelles.
Une riposte rapide de la police aboutit à des arrestations
L’efficience des forces de l’ordre a permis d’interpeller huit jeunes, tous mineurs et âgés de 13 à 15 ans, près de la scène du crime. Un élément intrigant de cette arrestation réside dans le fait que l’un d’eux a tenté de se défaire d’un marteau au moment de son interpellation. Ces adolescents, apparemment originaires de Saint-Michel-sur-Orge, ont été placés en garde à vue, ouvrant ainsi la porte à une enquête pour comprendre les motifs et les circonstances détaillées d’un affrontement aussi tragique.
La rivalité entre quartiers en toile de fond
La victime résidait à Évry-Courcouronnes et était scolarisée au lycée Paul-Langevin. Selon les premiers éléments de l’enquête, tout indique que ce conflit a pour racine des tensions préexistantes entre deux quartiers d’Évry : le Champtier du Coq et les Aunettes. L’agression semble donc être l’apogée d’un contentieux entre ces deux secteurs, déjà marqués par des échauffourées par le passé. Ces événements posent une fois de plus la question du vivre-ensemble et de la prévention de tels débordements.
Bernard souvent je suis assez d’accord avec vous, mais là je ne comprends pas le sens de votre commentaire !???
On vient de fêter le souvenir de la guerre de 14, ses morts et ses blessés. Mais je ne me souviens pas je n’étais pas né, mais les livres d’Histoire et même les journaux en auraient parlés, de milliers d’Allemands venant loger en France et profiter des « gueules cassées » et autres systèmes mis en place à l’époque pour essayer de réconforter les victimes et ceux qu’ils laissaient. Je ne me souviens pas d’Allemands réclamant des bureaux de tabac dans les années vingt parce qu’ils ont été gazé. Après 62, c’est pourtant à peu de choses près ce qui s’est passé chez nous.