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En pleine recrudescence des actes de violence contre les élus locaux, un nouvel incident grave vient de se produire en Gironde. Un représentant municipal a été violemment pris à partie après avoir tenté de faire cesser un rodéo urbain dans sa commune. Les autorités ont immédiatement lancé une vaste opération pour retrouver les responsables de cette agression qui soulève à nouveau la question de la sécurité des élus locaux.
Une intervention citoyenne qui tourne au drame
Ce samedi, dans la commune de Gauriaguet en Gironde, ce qui aurait dû être une simple intervention s’est transformé en agression sauvage. L’élu municipal, dont l’identité n’a pas été communiquée, s’est approché d’un groupe d’environ quinze motards qui participaient à un rodéo urbain dans la commune.
Souhaitant faire respecter la tranquillité publique, il leur a simplement demandé de « cesser cette activité » qui représentait un danger pour les habitants et troublait l’ordre public.
De la parole aux coups
La situation a rapidement dégénéré. Selon les informations recueillies, l’élu a été « violemment frappé par l’un d’entre eux avec un objet métallique ». L’agression ne s’est pas arrêtée là : une fois à terre, la victime a reçu de « nombreux coups » jusqu’à perdre connaissance.
Le représentant municipal souffre aujourd’hui de multiples fractures faciales, notamment à l’arcade, au nez et à la pommette droite, nécessitant une prise en charge médicale importante.
Un incident qui aurait pu être encore plus grave
Des éléments complémentaires révèlent que l’agression avait été précédée d’un autre incident inquiétant. Avant même de s’adresser au groupe, l’élu avait failli être renversé par l’une des motos participant au rodéo, ce qui avait probablement motivé son intervention.
Cette succession d’événements souligne la dangerosité des rodéos urbains, pratique illégale qui continue de sévir dans de nombreuses communes françaises malgré un renforcement progressif de l’arsenal législatif.
Enquête en cours et mobilisation des forces de l’ordre
Face à la gravité des faits, une enquête a été immédiatement ouverte et confiée à la brigade territoriale autonome de Saint-André-de-Cubzac ainsi qu’à la brigade de recherches de Blaye.
Le parquet a affirmé que « d’importants moyens ont été déployés pour identifier rapidement les auteurs des faits ». Les forces de l’ordre semblent déterminées à retrouver et interpeller les agresseurs dans les plus brefs délais.
Un contexte législatif en évolution
Cette agression survient dans un contexte particulier, quelques mois seulement après l’adoption, en mars 2024, d’une nouvelle législation visant spécifiquement à renforcer la protection des élus locaux face aux actes de violence.
Cette loi récente, qui répond à une augmentation préoccupante des agressions contre les représentants municipaux ces dernières années, n’a malheureusement pas suffi à prévenir ce nouvel incident violent qui vient s’ajouter à une liste déjà trop longue.
L’élu n’est pas un policier et n’aurait pas dû intervenir pour jouer au shérif. Comment leur a t-il parler ?En + c’etait sur un site de balltrap, donc pour une fois ces jeunes ne dérangeaient personne. Par ailleurs au lieu de faire tirer des malages de flingues, il serait peut-être + utile d’en faire un lieu dédié au rodéo.