Il va décéder de ses blessures à l’hôpital. Contrairement à ce qui avait été indiqué au début de l’affaire, Grégory n’avait aucun lien avec le milieu de la drogue. Le jeune homme venait du Gard. Il était arrivé à Dijon le 1er mai et devait appelé ses parents tous les jours pour leur donner des nouvelles. Dès le lendemain, le jeune homme est injoignable. Sa famille s’inquiète. Agressé violemment au parc de la Combe, son décès sera prononcé dans la nuit du 5 au 6 mai à l’hôpital de Dijon. Ses agresseurs sont toujours recherchés.
L’autopsie confirmera qu’il a été «battu à mort»
Selon nos confrères de France Bleu Lozère, vendredi 3 mai au matin, un promeneur trouve le jeune homme, inconscient et très sérieusement blessé, dans le parc situé sur le plateau de Chenôve, près de Dijon. Le parquet indiquera, qu’en plus, le corps de Grégory est partiellement dénudé. Olivier Caracotch, le procureur de Dijon, indiquera aussi que la victime est «très sérieusement blessée» et présente, en outre, «des tuméfactions au niveau du visage». Transporté au CHU de Dijon, le jeune homme de 22 ans décédera deux jours plus tard, dans la nuit du 5 au 6 mai. Le magistrat expliquera que «la cause du décès est consécutive à un traumatisme crânien grave, sans équivoque d’origine criminelle». La première enquête avait été ouverte du chef d’«homicide en bande organisée» avant qu’elle ne soit requalifiée en «assassinat» par le parquet de Dijon.
La piste de la «mauvaise rencontre» privilégiée
C’est Alexandre, le frère aîné de Grégory, qui viendra reconnaître le corps. Il dira, à nos confrères de France Bleu Bourgogne, que le jeune homme «ne connaissait personne à Dijon ou en Bourgogne. On suppose qu’il a fait une mauvaise rencontre par le biais des réseaux sociaux TikTok ou Snapchat. C’était un électron libre, mais pas au point de tremper dans des trafics. Ce n’était pas un dealer». En effet, le parquet de Dijon va bien confirmer que Grégory n’était pas connu de la justice pour des affaires liés à la drogue. La victime «était connue des services judiciaires dans sa région d’origine, pour des infractions ne relevant pas de la législation sur les stupéfiants» confirmera Olivier Caracotch. Au moment où nous écrivons ces lignes, aucun suspect n’a été interpellé jusqu’à présent.