Face à la montée des incivilités, certains restaurateurs prennent des mesures peu conventionnelles pour se faire justice. C’est le cas du restaurant Le Wagon, à Charleville-Mézières, victime d’un couple parti sans payer, mardi 15 octobre. Plutôt que de contacter la police, les propriétaires ont choisi une méthode originale : menacer les suspects de dévoiler leur identité sur les réseaux sociaux. Un pari risqué, mais efficace, qui a permis de résoudre rapidement l’affaire.
Ils menacent de publier les photos des suspects
Le restaurant Le Wagon, situé à Charleville-Mézières, a été victime de « grivèlerie », mardi 15 octobre : n couple a quitté les lieux sans régler l’addition. Cependant, plutôt que de faire appel aux autorités, les gérants ont choisi une approche différente, utilisant les réseaux sociaux pour régler le problème.
Ce type d’incident n’est pas rare dans les établissements de restauration, où certains clients prennent la fuite sans payer. Mais cette fois-ci, les propriétaires du Wagon ont décidé d’agir. Fatigués de subir ce genre de comportement, ils ont opté pour une solution directe et inhabituelle. Grâce à leur système de vidéosurveillance, les responsables du restaurant ont capturé des images très nettes des deux individus. Plutôt que d’en référer à la police, ils ont posté un avertissement sur leur page Facebook, menaçant de publier les photos des suspects s’ils ne réglaient pas leur dette sous 24 heures.
Une pression sociale
De plus, ils ont précisé que ces clichés pourraient être partagés avec d’autres restaurants de la région. Cette publication a rapidement attiré l’attention. Les internautes ont partagé massivement l’avis du restaurant, faisant circuler l’information dans toute la communauté locale. Cette pression sociale semble avoir été efficace, car, dans la soirée, les propriétaires ont annoncé avoir identifié les deux coupables. Ils ont précisé que les individus étaient revenus régler leur ardoise, mettant ainsi fin à l’incident.
Bien que la menace de diffuser les photos ait produit les résultats escomptés, cette méthode aurait pu entraîner des conséquences juridiques pour l’établissement. En effet, publier des photos de clients sans leur consentement peut être perçu comme une atteinte à la vie privée, ce qui aurait pu causer des soucis légaux au restaurant. Heureusement pour eux, l’affaire s’est terminée de manière positive, sans qu’il soit nécessaire de recourir à ces mesures.
Méthode certes peu orthodoxe mais apparemment efficace.
Actuellement, il est interdit de publier les images de ce genre de délinquant mais je pense qu’il faudrait légiférer pour que ce soit possible. Ça en calmerait plus d’un…
Ce serait également valable en matière de sécurité routière. Je fais un peu plus de 100 km par jour pour me rendre de mon domicile dans les Yvelines à mon lieu de travail à l’est de Paris (20e) par l’A13 l ou l’A86 et, suite à un accrochage avec délit de fuite, j’ai installé une « dashcam » qui enregistre à la fois l’avant et l’arrière de ma voiture.
Depuis que le périph est à 50 km/h, je suis dépassé chaque jour à droite ou à gauche par au moins 80 « deux roues » qui roulent largement à plus de 70 en inter-file alors que c’est doublement interdit. Et je ne parle pas des franchissements de ligne continue, des « queues de poisson » et autres incivilités : il y a quelques jours, un motocycliste a donné un coup de pied dans ma portière parce que je ne laissait pas assez de place, à son avis, entre la file du milieu et la file de gauche…
En plus, il ne se passe pas de semaine sans que je voie un accident mettant en cause un « deux roues », surtout sur l’A13 ou l’A86.
Mais « Que fait la police ? » Un voiture ou une moto banalisée récolterait ainsi *au moins* entre 7000 et 10000 euros *par jour* (de l’ordre de deux millions d’euro par an) en seulement deux heures de « »périph », de quoi largement payer l’équipage et renflouer les caisses de l’état, sans compter la contribution non négligeable à la sécurité routière…
Et bien voyons, on part sans payer sa note de restaurant maintenant ??
Pourquoi ne pas se gêner !!! ????
Bien joué pour le resto ! 🙂
bravo!!!!!!
C’est de bonne guerre ! Puisque la justice ne fait plus son travail vis à vis des coupables, je ne vois pas pourquoi, elle le ferait face aux gens qui se défendent seuls. Il n’y a plus de place dans les prisons pour les assassins, mais il y en aurait pour les braves gens réduits à se défendre comme ils le peuvent ? C’est quand même fort de café, non ? En France l’institution judiciaire devrait maintenant se nommer l' »INJUSTICE ».
au temps de st louis la justice était rendue sous un chene !!!!
maintenant elle est rendue par des glands !!
Je plussoie.