Nitrous oxide metal bulbs or laughing gas recreational drug use.
15 tonnes de protoxyde d’azote, ou « gaz hilarant », ont été saisies en Hauts-de-Seine, le 15 août. C’est une saisie record, après celle de sept tonnes du même produit, en Seine-et-Marne, en janvier dernier, qui était la plus grosse saisie jamais réalisée en France à ce moment-là, selon une source policière à l’AFP.
800 bonbonnes de protoxyde d’azote
Après un refus d’obtempérer d’un conducteur de scooter à Châtillon en Hauts-de-Seine, le 7 août dernier, les policiers commencent à mener une enquête concernant un vaste trafic de protoxyde d’azote. Six bouteilles de protoxyde d’azote avaient été découvertes dans le scooter, d’après BFMTV. Rapidement, le conducteur reconnaît être un livreur de gaz hilarant, qu’il vendait sur Snapchat. Il dit aussi se fournir en Seine-et-Marne.
Dans ce box, à Collégien la police, découvre 800 bonbonnes de protoxyde d’azote, soit 2,2 tonnes, d’après le ministère public. Quelques jours plus tard, “un chauffeur-livreur néerlandais qui venait y livrer 14 palettes de bonbonnes de protoxyde d’azote représentant 12 tonnes”. L’enquête de police judiciaire des Hauts-de-Seine veut à présent « identifier les organisateurs de ce trafic d’envergure », selon le parquet. Entre juin 2021 et mars 2022, la police a également mis la main sur quinze tonnes de protoxyde d’azote.
Un produit dangereux
Initialement, le protoxyde d’azote est normalement utilisé dans les siphons à chantilly, mais aussi en médecine, comme analgésique. Mais depuis quelques années, il est utilisé par les jeunes fêtards, pour ses effets euphorisants. Mais sa consommation présente de gros risques, tels que la perte de connaissance, des brûlures et en cas d’usage répété ou à fortes doses, de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques et cardiaques, prévient la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives.
D’ailleurs, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès d’un jeune homme, qui aurait inhalé du protoxyde d’azote peu avant sa mort, à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, le 8 août.
