Selon les premiers éléments de l’enquête, une dispute familiale serait bien à l’origine du drame qui a eu lieu vendredi 27 décembre sur la commune de Charvieu-Chavagnieux, en Isère. D’après une source proche du dossier, la victime, un homme âgé de 64 ans, avait prévu de passer l’après-midi avec l’un de ses fils. Mais un différend éclate entre les deux hommes et le conducteur va «éjecter» son père de la voiture. Ce dernier sera traîné sur la chaussée en s’accrochant par la portière avant que son fils ne lui roule dessus.
Mis en examen pour «meurtre sur ascendant»
Lundi 30 décembre, le parquet de Grenoble a indiqué que le fils, âgé d’une trentaine d’années, a été présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour «meurtre sur ascendant». L’auteur présumé des faits a été arrêté samedi dernier en Île-de-France. François Touret de Coucy, le procureur adjoint, a précisé à la presse que le trentenaire doit être déféré au pôle criminel de Grenoble. Pour rappel, ce sont les gendarmes qui avaient été appelés vendredi 27 décembre car un «homme de 64 ans avait été retrouvé vers 20h15, inconscient au milieu de la chaussée» sur la commune de Charvieu-Chavagnieux, avaient rappelé les militaires. Malgré l’arrivée rapides des secours, le sexagénaire est mort sur place. Selon une source proche du dossier, l’hypothèse d’un différend familial a rapidement été privilégiée par les enquêteurs.
Le fils a avoué les faits
Toujours selon la même source, le père de famille avait prévu de passer son après-midi avec son fils. Mais une dispute aurait éclaté entre les deux hommes et le fils aurait «éjecté» le père de sa voiture. Il l’aurait ensuite traîné par la portière avant de lui rouler dessus. La source a expliqué qu’une personne a été témoin de la scène. Interpellé puis placé en garde à vue, le trentenaire a d’abord nié les faits. Selon nos confrères du Dauphiné Libéré, il aurait tout avoué par la suite et aurait livré des explications confuses aux enquêteurs. Les investigations devront déterminer les raisons d’un tel acte.
Sacré famille de casos !!!
ah ah ah !
cassos… 🙂