Un homme de 58 ans s’en est pris à ses voisins avec une arbalète et un couteau, pour un simple conflit de voisinage, dans la Creuse, lundi 5 juin. Il fait un mort et trois blessés, avant d’essayer de se suicider.
Il attaque des familles
Un nouveau conflit de voisinage tourne au drame. Un homme de 58 ans s’en est pris à des habitants de son immeuble, à La Souterraine, dans la Creuse, lundi 5 juin. Une personne a été tuée et deux autres ont été blessés. L’accusé a pris une arbalète et des couteaux, avant d’attaquer des familles de son immeuble de quatre étages, détaille la procureure de la République, Alexandra Pethieu, à France Bleu.
Il aurait pénétré dans un premier appartement avant de tirer à l’arbalète sur le chien. Puis, il attaque un homme au bras avec un carreau d’arbalète. C’est ce dernier qui a lancé l’alerte, après s’être enfui par la fenêtre du premier étage. Un second homme a été blessé au ventre au couteau, un autre à l’épaule.
Il tente de se suicider
L’assaillant finit par prendre la fuite et appelle les militaires « en indiquant avoir tué quelqu’un et qu’il allait se donner la mort près d’un étang de la commune », revient le procureur. L’agresseur a essayé de mettre fin à ses jours et son pronostic vital est engagé. Une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat a été ouverte.
Pour Étienne Lejeune, maire de La Souterraine, « des conflits de voisinage, ce sont des choses qu’on voit tous les jours, mais qui dégénèrent à ce point c’est quand même assez inédit. C’est glaçant comme situation ». « On n’avait pas connaissance, nous en tout cas, d’une situation qui laisserait penser que ça puisse dégénérer comme ça entre ces voisins », s’agace-t-il.
Je suis bien dans ma longère au milieu des champs loin du village et de la société. Les actualités me servent de distraction au 20h et me rappellent que j’ai de la chance d’être isolé.
Eh Manu, y met combien de temps le toubib pour arriver chez toi ? ;))))
Je pense qu’il doit avoir moins souvent besoin d’un médecin, que d’occasions de se dire qu’il a eu raison de fuir ces villes de fous ! Comme je le comprends…