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Le 20 mars 2025, à Saint-Sulpice-des-Landes, en Ille-et-Vilaine, un drame familial a conduit à la mort d’un enfant de six ans, atteint de troubles du développement complexes. La mère, âgée d’une quarantaine d’années et inconnue des services judiciaires, a avoué avoir administré une dose excessive de ses propres médicaments à son fils, avant de tenter de l’étouffer avec un coussin. Elle a ensuite tenté de se suicider en se mutilant les avant-bras. Suspectée par la gendarmerie, chargée de l’enquête, depuis la découverte du corps, la quadragénaire a avoué le crime dimanche dernier.
Elle ne supportait plus le handicap de son petit garçon
Dans une lettre adressée à son conjoint, elle exprimait son épuisement face aux troubles comportementaux de leur fils et souhaitait «partir avec lui» pour offrir à leur fille cadette, âgée de quatre ans, une vie plus paisible. Alertés par le père, les gendarmes de Bain-de-Bretagne ont découvert le corps de l’enfant dans une grange proche du domicile familial. L’autopsie n’a révélé aucune lésion traumatique, mais des signes d’asphyxie compatibles avec une surdose médicamenteuse. Des analyses toxicologiques et anatomopathologiques ont été ordonnées pour approfondir l’enquête. La mère a été placée en garde à vue, puis mise en examen pour assassinat et incarcérée provisoirement.
Le parquet avait tout d’abord mis les deux parents en garde à vue
En effet, selon les dires du procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, son bureau avait décidé de placer aussi le père afin de s’assurer qu’il n’avait pas joué un rôle dans ce projet d’assassinat. Néanmoins, l’enquête a révélé que celui-ci disait bien la vérité et n’était pas au courant des projets de la mère de son enfant. Si ce drame met en lumière la détresse que peuvent éprouver certaines familles confrontées à des situations de handicap lourd, il rappelle des affaires similaires, comme celle de Laurence Nait Kaoudjt, jugée en 2015 pour le meurtre de sa fille de huit ans lourdement handicapée. Ici, la mère de la petite victime a expliqué aux enquêteurs «qu’elle n’en pouvait plus, qu’elle était fatiguée» et que leur fille, âgée de 4 ans, «souffrait trop».
Apparemment, elle a vécu l’insupportable ! Il n’y a que les parents d’enfants handicapés qui peuvent comprendre. Comment la Justice pourrait juger ça ? Elle laisse en liberté des pédocriminels, certains assassins pour vice de procédure…
Il est certain que cet acte reste un crime, mais parfois les coupables de cet acte odieux sont si déprimés qu’ils en arrivent à commettre le pire … Il ne faut pas lui jeter la pierre sans réfléchir …
oui je suis ok la société a sa part de responsabilité dans ce genre d’affaires
La société ? Sur le handicap de l’enfant !