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Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril 2025, deux élèves policiers de l’école de Nîmes ont été violemment agressés devant une discothèque de Toulon alors qu’ils intervenaient pour aider des jeunes filles importunées par un groupe d’hommes. Une intervention qui dégénère. Les faits se sont déroulés devant le Boy’s Paradise, un établissement situé boulevard Pierre-Toesca, à proximité de la gare de Toulon.
D’après nos confrères du Parisien, et selon les premiers éléments de l’enquête, l’un des élèves policiers, en civil, est intervenu pour assister un groupe de jeunes filles importunées par six hommes. Cette intervention a déclenché une agression violente. En effet, le futur officier a été frappé au visage, provoquant une hémorragie nasale. Il a réussi à se réfugier à l’intérieur de la discothèque pour retrouver son camarade.
Une violente altercation
Quelques minutes plus tard, les deux élèves sont sortis de l’établissement, pensant que les agresseurs avaient quitté les lieux. Cependant, ils ont de nouveau croisé le groupe d’individus. Une seconde agression a alors eu lieu. Les coups ont cessé lorsque la carte de police de l’un des élèves est tombée de son portefeuille, révélant leur statut. Les six agresseurs ont alors pris la fuite après avoir violemment tabassé les deux jeunes hommes.
Réactions et enquête en cours
Le syndicat Alliance Police a réagi sur les réseaux sociaux, qualifiant cette agression d’«inacceptable» et affirmant que «l’uniforme ne doit jamais être une cible». Comme l’indique France 3 Régions, le syndicat réclame des peines d’emprisonnement fermes pour les auteurs des faits.Le parquet de Toulon a ouvert une enquête pour violences volontaires aggravées sans incapacité totale de travail. Les investigations ont été confiées à la Direction centrale de la police judiciaire de Toulon.
À ce jour, les agresseurs n’ont pas été identifiés. Cet incident s’inscrit dans un contexte de violences récurrentes envers les forces de l’ordre. L’agression de ces deux élèves policiers, alors qu’ils n’étaient pas en service, soulève des inquiétudes quant à la sécurité des représentants de l’État, même en dehors de leur cadre professionnel. Les syndicats de police appellent à une réponse judiciaire exemplaire pour dissuader de tels actes et réaffirmer le respect dû aux forces de l’ordre.