Le corps d’un garçon de 7 ans a été retrouvé dans une voiture à Crozon (Finistère), par les gendarmes, alertés par des proches de la famille. Le lendemain, la mère de l’enfant, principale suspecte dans ce drame, a été retrouvée morte sur une plage voisine, laissant supposer un suicide.
Elle aurait mis fin à ses jours en se jetant depuis un point
Le corps d’un enfant de 7 ans a été retrouvé dans un véhicule stationné à Crozon, dans le Finistère, mercredi 23 octobre. Le jeune victime a été retrouvée par les gendarmes, d’après Ouest-France. Ce sont les proches de la famille, vivant à Plouarzel, qui ont contacté les forces de l’ordre et les premiers soupçons se sont rapidement portés sur la mère de l’enfant.
Jeudi 24 octobre, les autorités découvrent le corps de la femme sur une plage à Plougonvelin. Selon les éléments de l’enquête, elle aurait mis fin à ses jours en se jetant depuis un point en hauteur. Le procureur adjoint de la République de Quimper, Jean-Luc Lennon, confirme que l’autopsie a permis d’identifier la femme retrouvée comme étant bien la mère du garçon. Une perquisition dans son appartement à Guipavas devra compléter l’enquête.
Un drame possiblement lié à la décision concernant la garde de l’enfant
Les causes de la mort de l’enfant restent encore à confirmer, la justice attendant les résultats des analyses toxicologiques. Ces analyses pourraient apporter des précisions essentielles sur la présence éventuelle de substances ayant entraîné le décès du garçon. Aucun signe de lutte n’a été observé, ce qui oriente les enquêteurs vers la possibilité d’un infanticide suivi d’un suicide. Cependant, « la prudence » est de mise tant que l’enquête n’a pas abouti, comme le rappelle le parquet de Quimper.
Si cette hypothèse se confirme, l’affaire serait classée, car l’action publique ne pourrait plus être engagée. Selon une source proche du dossier, ce drame pourrait être lié à une récente décision judiciaire concernant la garde de l’enfant. Un juge des affaires familiales avait récemment statué pour une garde partagée avec le père, résidant à Brest, alors que jusque-là, la garde exclusive avait été attribuée à la mère.
Si la mère est bien la meurtrière de son enfant (ce qui semble évident), l’action publique sera éteinte. En effet, l’article 6 alinéa 1er du Code de Procédure Pénale prévoit expressément ce cas d’extinction. On ne pas poursuivre un délinquant défunt.
Un triste fait divers !!