Il y a un mois, un chauffeur Bolt, Nessim Ramdane, a été tué par un adolescent qui s’est révélé être un tueur à gages près de la cité Félix Pyat, un quartier connu pour abriter un trafic de stupéfiants.
Incident avec Boubaker
Le dimanche soir suivant, vers 21h, Boubaker, un autre chauffeur Bolt, est appelé pour une course. Alors qu’il attend une cliente, un homme monte finalement dans sa voiture et lui demande de l’emmener à la cité Félix Pyat.
Agression
À l’approche de la cité, Boubaker refuse d’y entrer par crainte pour sa voiture. Le passager, furieux, le menace avec un pistolet, lui vole sa carte bancaire en exigeant son code, et le prend en photo avec ses papiers d’identité. Il menace de le tuer si Boubaker ne lui rapporte pas 2000 euros le lendemain.
Le passager prend les clés de la voiture et le téléphone de Boubaker, qui rentre chez lui à pied. Boubaker porte plainte le jour même.
Après une courte enquête, la police interpelle un suspect de 18 ans qui est placé en garde à vue et doit être présenté pour une comparution immédiate.
Réaction des syndicats
Un mois après la mort de Nessim Ramdane, les syndicats alertent sur les risques pour les chauffeurs, notamment à Marseille, critiquant l’absence de mesures de sécurité de la part de Bolt. Brahim Ben Ali, du syndicat FO-INV, souligne que le chauffeur vit désormais dans la peur sans protection policière.
Réponse de Bolt
Bolt déclare avoir contacté Boubaker pour lui offrir un soutien, y compris un accompagnement psychologique, et coopère avec la police dans l’enquête. La plateforme assure tester à Marseille un système de vérification des identités pour améliorer la sécurité de ses chauffeurs et utilisateurs.