L’élue faisait l’objet d’une procédure judiciaire pour exercice illégal de la médecine entre 2018 et 2022. Le tribunal l’a condamnée à 10.000€ d’amende avec sursis, bien en-dessous de ce que demandait le ministère public. Pour son avocat, Me Négrutiu, sa cliente est visée «parce qu’elle est élue adjointe à la santé et de confession musulmane».
Un signalement de la préfecture en 2021
En effet, c’est à cette date que le procureur de la République de la Drôme reçoit un signalement de la préfecture concernant les pratiques de Kérha Amiri. Sur sa page Facebook, l’élue explique qu’elle est formée à la technique de la «ventousothérapie». Il s’agit d’une technique de soins très populaire dans le monde musulman connue sous le nom de Hijama. Cependant, poser une ventouse pour aspirer les substances toxiques de l’organisme et les extraire en incisant ensuite la peau pour soulager les douleurs est strictement interdit en France par l’ordre des kinésithérapeutes. Seuls les médecins peuvent pratiquer cette technique dans la mesure où il faut inciser. Pour le ministère public, dans le cas présent, il n’y a aucun doute: compte tenu des photos postées sur internet par l’accusée, à partir du moment ou le sang coule et où la praticienne revendique ces méthodes, il y a bien exercice illégal de la médecine.
La mairie la maintient à son poste malgré sa condamnation
La procureure ne montrera aucune complaisance envers Kéhra Amiri. La magistrate dira: «dès qu’il y a effusion de sang, aussi minime soit elle, tout ce qui provoque un saignement est réservé au médical». Ainsi, elle demandera 3 ans de prison avec sursis et 10.000€ d’amende. Cependant, pour Me Ilié Négrutiu, avocat de l’accusée, il n’y a «aucun élément de preuve, aucun patient n’a été entendu, aucun patient ne s’est plaint, aucun ordre (médecin ou kiné) ne s’est constitué partie civile dans ce dossier». Il ajoutera qu’«on est parti au début d’accusations lunaires, très extrêmes, discriminatoires, farfelues».
Comme on peut le voir sur la page internet de la ville, Kéhra Amiri est toujours maintenue à son poste d’adjoint à la santé. Pour son conseil, «c’est un dossier qui naît parce qu’elle est élue adjointe à la santé et de confession musulmane ». Et de conclure: «c’est aussi le contexte valentinois où on a une pratique de dénonciations fantaisistes, caricaturales, parfois infamantes». Sa cliente a été reconnue coupable et condamnée à 10.000€ d’amende avec sursis. Aucune peine de prison avec sursis n’a été prononcée à son encontre.
C’est trop facile pour son avocate, elle a rien trouvé de mieux que d’invoquer le racisme pour défendre sa cliente qui en plus est maintenue à son poste malgré sa condamnation !! Une honte, elle devrait quitter d’elle même son poste en démissionnant, mais ça ne ressemble pas à ce type de personne qui se crois au dessus des lois !!