Khadija A., demi-sœur de Boubaker El-Hakim, l’un des chefs français de l’organisation État islamique, écope de 4 ans de prison, dont 18 mois ferme, sous bracelet électronique, par le parquet de Paris.
Elle rejoint son frère en Syrie avec sa fille
Khadija A., demi-sœur de Boubaker El-Hakim, l’un des chefs français de l’organisation État islamique, écope de 4 ans de prison, dont 18 mois ferme, sous bracelet électronique, jeudi 27 juin, par le parquet de Paris.
Cette dernière a quitté Syrie en décembre 2015, pour arriver en France en passant par la Turquie, la Grèce et l’Allemagne. Âgée de 43 ans, elle était recherchée pour avoir rejoint son frère en Syrie, avec sa fille, en 2015.
Pas de demande de quitter le territoire
D’après l’accusée, elle ne s’était pas rendue en Syrie « volontairement », mais y avait suivi sa mère, sous laquelle elle se trouvait sous « emprise », selon elle. Comme elle « vit en France depuis longtemps et sa fille est née et a grandi en France », elle n’a pas écopé de l’obligation de quitter le territoire Français. En revanche, elle a été inscrite au fichier des auteurs d’infractions terroristes.
« Vous n’avez aucun élément pour dire qu’elle est radicalisée », s’indignent pour leur part ses avocats, Clémence Witt et Camille Tardé. Le problème, selon elles, c’est que l’accusée est « étiquetée sœur de Boubaker El-Hakim ». Ce dernier a pour sa part été tué par une frappe américaine à Raqqa en novembre 2016. « C’est en toute conscience que la prévenue a fait le choix de suivre sa mère et d’exposer sa petite fille de quatre ans à une situation de danger compromettant sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation », défend pour sa part Natacha Guilloux-Vandal, avocate de l’association d’aide à l’enfance SOS Victimes 93.
Le Macronard se dépêchera de faire rentrer sa fille….