C’est la grand-mère qui avait donné l’alerte ce mercredi de juillet, vers 10h du matin. Elle devait garder ses petites-filles mais, n’arrivant pas à joindre la maman, malgré plusieurs appels téléphoniques, elle s’était inquiétée et avait appelé les pompiers. Sur place, au 160, rue Hélène-Boucher, au Relecq-Kerhuon, la mère de famille ouvre la porte aux pompiers avant de tomber inconsciente. Les secours ont retrouvé les deux fillettes allongées sur un lit dans une chambre. Cependant, malgré leur intervention rapide, ils n’ont pas réussi à les réanimer. Nous avons appris hier que la mère des deux petites filles s’est donnée la mort vendredi dernier dans sa cellule à la maison d’arrêt de Brest.
Le procès n’aura pas lieu
En effet, la femme qui a tué ses deux fillettes devait être jugée par la cour d’assises du Finistère, en mars 2024, mais le procès n’aura pas lieu. Le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni, a confirmé à nos confrères de Ouest France, que la mère de famille, suspectée d’un double infanticide au Relecq-Kerhuon, a mis fin à ses jours, vendredi, dans sa cellule de la maison d’arrêt de Brest.
La cause du décès a pu être identifiée
Cette femme, âgée de 35 ans au moment du drame, avait été mise en examen pour assassinat après la mort de ses deux fillettes alors âgée de 4 et 6 ans. Elles ont été assassinées dans l’appartement familial, le mercredi 21 juillet 2021. Les enquêteurs avaient conclu à un décès criminel par noyade après une ingestion de médicaments. La mère, qui avait elle-même tenté de se donner la mort dans l’appartement, avait été hospitalisée, avant d’être finalement incarcérée à la maison d’arrêt de Brest. À son domicile, les enquêteurs avaient retrouvé une lettre manuscrite où elle expliquait son geste par la perspective d’une séparation avec le père de ses enfants.
Aucune compassion ! rien ne justifie le meurtre d’enfants.
Une tarée de moins…