La mère du jeune garçon autiste, de 12 ans retrouvé mort à Marseille, samedi 29 octobre, a avoué avoir tué son fils. Elle avait signalé sa disparition la veille. Elle l’aurait tué avec un couteau de cuisine.
Elle le tue sur place
L’enfant a été retrouvé sur les bords du fleuve Huveaune, à Marseille. La mère a été placée en garde à vue le samedi soir, après la découverte du corps. Elle a d’abord avoué l’avoir frappé, dans son appartement, le vendredi soir. Ce soir-là, elle a signalé sa disparition, avant de l’emmener « dans le « ravin ».
Cette femme, âgée de 39 ans, raconte alors qu’elle a tué le garçon « sur place », comme le raconte la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens. Elle ajoute qu’il est « décédé dans l’après-midi, avant même le signalement de sa disparition ». La version donnée par la mère, qui affirme être « revenue peu de temps après pour se débarrasser d’affaires », recoupe « les « éléments recueillis (…) tant à son domicile que le long des berges », mais aussi les caméras de vidéo surveillance, revient le parquet.
Des « crises »
Le père et l’oncle avaient de la victime ont d’abord retrouvé la veste de l’enfant, à 08h30, en bas d’une pente raide donnant sur l’eau, dans des herbes hautes et des broussailles, explique Europe 1. Ce sont les premiers « constats de la police technique et scientifique dans l’appartement » qui ont incité la police à placer la mère en garde à vue.
Pour justifier son geste, dans la mesure où c’est possible, elle parle de « crises » dont était enclin à avoir le jeune garçon. Elle dit qu’elle n’arrivait plus à « gérer la situation ». Alors, ce soir-là, pensant que « que cela ne finirait jamais », elle aurait perdu le contrôle, d’après Dominique Laurens. La mère sera retenue en garde à vue, jusqu’à ce qu’elle soit présentée au juge d’instruction, lundi 31 octobre. Une information judiciaire du chef de meurtre sur mineur de 15 ans a été ouverte.
Madame. Personne n’a le droit de vous juger. Ce drame devrait réveiller la conscience de la france qui vous a laissé tomber.
tout à fait d’accord avec vous Blondeau….et je rajouterai, comment les organismes officiels tels l’école, etc n’ont rien vu
En aucun cas elle n’avait le droit de le tuer! Ce que vous dites est condamnable !
Est-ce le rôle de Procureur(e) de la République de divulguer à des médias ce genre d’infos morbides ?
Oui c’est son rôle, mais d’où sortez vous ?