Un enfant est mort après s’être baigné dans une rivière, infecté par une amibe dite “mangeuse de cerveau”, Naegleria fowleri, dans un lac de l’Iowa, aux États-Unis. La victime a contracté l’infection en baignant fin juin 2022. Un cas similaire avait été détecté il y a quelques années en France. Faut-il s’inquiéter ?
L’amibe mangeuse remonte jusqu’au cerveau
Selon les autorités, l’enfant, nageait dans la rivière Elkhorn près d’Omaha. La victime a succombé à une méningo-encéphalite, à l’hôpital, dans le service de soins intensifs. Par mesure de précaution, le lac a été fermé au public, au début du mois de juillet. Des tests sont en cours sur le site et dans d’autres plans d’eau.
Ces micro-organismes, Naegleria fowleri, vivent dans les eaux chaudes, de plus de 25 °C. Pour la plupart, elles se trouvent dans des eaux douces, lacs ou les rivières. On les trouve aussi dans les piscines mal entretenues. Pour nous infecter, elle rentre par les narines et remonte jusqu’au cerveau, pour l’attaquer.
Des cas extrêmement rares
En 2019, un autre cas a été déclaré. Une Américaine âgée de 10 ans est, elle aussi, décédée après avoir été infectée par cette amibe, lui provocant une méningo-encéphalite, dite « amibienne primitive » (MEAP). Cette dernière s’était baignée dans une rivière et un lac du Texas. « L’amibe est présente dans l’eau douce au Texas et ailleurs aux États-Unis, il n’y a pas d’étendue d’eau particulière qui présenterait davantage de risque. Les cas sont extrêmement rares, malgré les millions de personnes qui nagent dans les lacs et les rivières chaque année », avait commenté à l’époque, le porte-parole des services de santé du département d’État du Texas, Chris Van Deusen.
En 2008, un cas similaire a été déclaré en France, causant une méningite foudroyante à un garçon de 9 ans, décédé suite à une baignade et des plongeons dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude, en Guadeloupe. Les analyses ont permis de trouver l’amibe dans le liquide céphalo-rachidien de la victime. “Le respect des conditions de mise en œuvre des traitements de désinfection actuellement autorisés en France pour l’eau alimentant les piscines publiques est suffisant pour empêcher le risque de contamination de l’eau par cette espèce d’amibe libre”, rappelle l’Anses.
La méningo-encéphalite amibienne primitive cause des décès dans 95% des cas. En 2014, l’Anses rapportait 310 cas dans le monde. 11 personnes ont survécu. Il faut 1 à 18 jours, médiane 5 jours, après le début des symptômes aux personnes infectées pour mourir.
L’histoire ne dit pas si l’amibe a été appréhendé afin d’être condamné comme il se doit ….
C’est incroyable les gens qui s’offusquent pour une tournure de grammaire alors qu’eux même font des fautes d’orthographe 🤦♀️ nous vous rappelons qu’il s’agit du décès d’un enfant et non d’une polémique sur la syntaxe des phrases utilisées !!!!
On ne dit pas « elle rentre par les narines et remonte vers le cerveau », mais « elle entre » et « elle monte », parce qu’elle n’est pas déjà entrée et elle n’est pas déjà montée.
Je vous remercie pour ces précisions. Actuellement, la tendance veux que l’on utilise le préfixe « re » partout où il peut être ajouter, sans se soucier du sens. Ainsi il s’agit rebooster le système immunitaire, comme s’il l’avait déjà été précédemment, comme dans tant d’autres exemples, malheureusement.
Bonsoir, j approuvé tout à fait SanJose. C’est vraiment pénible, voire insupportable de lire des textes cousus de fautes d’orthographe,de grammaire, ou de syntaxe…