“Malgré une opération inédite de sauvetage du béluga, nous avons la tristesse de vous annoncer le décès du cétacé”, déclare la préfecture du Calvados sur son compte Twitter mercredi 10 août. L’animal s’était égaré dans la Seine depuis une semaine.
Un mauvais pronostic vital
Il a été extrait d’une écluse de l’Eure dans la nuit de mardi à mercredi. À 7h30, ik a pris la route vers Ouistreham dans le Calvados. Il aurait ensuite dû être installé dans une écluse d’eau de mer, à son arrivée, où il devait rester plusieurs jours, avant d’être relâché en pleine mer. Mais, “au cours du voyage [entre l’Eure et Ouistreham], les vétérinaires ont constaté une dégradation de son état, et notamment de ses fonctions respiratoires”, explique une vétérinaire du Sdis dans une vidéo diffusée sur le compte Twitter de la préfecture. “La souffrance était évidente (…) et donc il a fallu procéder à l’euthanasie”.
Un bilan de santé avait « confirmé la maigreur de l’animal », qui refusait de s’alimenter, « mais ne [permettait] pas d’en déterminer la cause », d’après la préfecture de l’Eure. Les vétérinaires lui donnaient « un mauvais pronostic vital ».
Le réchauffement climatique responsable ?
L’animal, de 4 mètres et environ 800 kg, a été repéré le mardi 2 août, dans la Seine. Vendredi, il était dans une écluse du fleuve, à 70 km au nord-ouest de Paris. Habitué aux eaux froides, selon les experts, c’est le second béluga connu en France. En 1948, un pêcheur de l’estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets. En mai, entre Rouen et Le Havre, une orque, avait déjà été observée. Cette dernière avait finalement été retrouvée morte.
Si sa présence est anormale, l’océanographe François Sarano explique à Ouest France que s’il s’est retrouvé là, il est possible qu’il se soit perdu : “des individus qui quittent le clan et qui font des escapades plus ou moins longues pour explorer d’autres lieux, comme cela est le cas chez les cachalots et chez les dauphins”. Mais il est également possible que « les modifications des courants marins, influencées par le réchauffement climatique, soient une des causes de son égarement”. Ce changement de températures agit sur la masse et la densité de l’eau et donc sur les courants océaniques qui sont perturbés, rappelle encore le journal.
Des ignorants incapables et pas très intelligents d’avoir stressé un Béluga de 800 Kg qui tourne en rond pendant 8 jours, coincé dans une écluse. Avant de le mettre dans un camion pour une batterie de prélèvements et d’examens, puis de l’euthanasier au lieu de le remettre en eau libre. Bravo Messieurs les vétérinaires de toutou et chaton. Heureusement que vous n’êtes pas médecins.
Cela aurait été si merveilleux qu’il survive. Un peu de merveilleux fait toujours du bien ! Surtout en ce moment.
c’est triste mais actuellement des gens meurent de la canicule li n’y a pas beaucoup de commentaires j’aime les betes mais j’adore les gens !!!
Pauvre animal. Paix à son âme…eh oui les animaux ont une âme
Triste. Très triste.