Un incendie s’est déclaré dans la nuit du 2 au 3 décembre 2024 à Caluire-et-Cuire, ravageant un immeuble abandonné squatté par des personnes sans abri. Ce drame met en lumière la précarité de ceux qui y avaient trouvé refuge et relance les débats sur la prise en charge des plus démunis.
Une intervention complexe et périlleuse
Les flammes, violentes et incontrôlables, ont forcé certains résidents à des gestes désespérés pour survivre. Un homme, sauvé grâce à un saut périlleux depuis l’immeuble, a raconté que sa compagne n’avait pas eu la même chance. Les secours ont mobilisé drones, équipes cynophiles et 139 pompiers pour fouiller les décombres, malgré le risque constant d’effondrement. Après plus de deux heures de lutte acharnée, les pompiers ont maîtrisé l’incendie, mais ont découvert le corps sans vie d’une femme dans les décombres.
Prise en charge des survivants
Les sinistrés ont été évacués par un bus TCL vers un centre d’accueil temporaire géré par la Croix-Rouge. Une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les rescapés, déjà fragilisés par leur situation précaire.
Des répercussions politiques
Ce drame a rapidement pris une tournure politique. Des élus de l’opposition Droite à Lyon accusent la municipalité de ne pas avoir anticipé l’évacuation du squat, pointant une potentielle responsabilité dans la tragédie. La mairie, de son côté, a exprimé sa solidarité avec les victimes et leurs proches, tout en appelant à attendre les résultats de l’enquête avant de tirer des conclusions.