Une mère se retrouve devant la justice pour avoir administré de l’alcool à son bébé prématuré. Le procès, qui a débuté devant la cour criminelle de la Sarthe, révèle les circonstances alarmantes d’une affaire où l’enfant a subi de graves séquelles.
Le procès d’une mère au Mans
Le tribunal du Mans est actuellement le théâtre d’une affaire déchirante, où une femme de 31 ans est accusée d’avoir fait ingérer de l’alcool médical à son propre enfant. Le bébé, prématuré et déjà en détresse, a été hospitalisé en réanimation en janvier 2023, nourri par sonde naso-gastrique en raison de plusieurs complications. Les médecins, perplexes devant les malaises répétitifs de l’enfant, ont découvert un taux d’éthanol dans le sang extrêmement élevé
Un taux d’alcool alarmant
Guillaume Drevin, médecin biologiste, a signalé lors de l’audience qu’un taux d’éthanol de 7,81 g/l avait été détecté. Un niveau jamais révélé même chez un adulte, constituant un risque mortel pour l’enfant. Suite à cette détection, la mère a été rapidement suspectée, et des enquêtes plus approfondies ont révélé qu’elle était la seule présente avec son fils avant ses malaises.
Des séquelles irréversibles
Aujourd’hui âgé de deux ans et demi, le jeune enfant a dû être opéré d’une ablation partielle de l’estomac, endommagé par l’alcool. On rapporte qu’il est nourri exclusivement par sonde et souffre d’un important retard de développement. Me Sandrine Soulard, qui représente l’enfant désormais placé en famille d’accueil, fait part du comportement inquiétant de la mère, évoquant sa tendance à s’inquiéter quand l’enfant va mieux, insistant pour qu’il ne quitte pas l’hôpital.
Un contexte psychologique complexe
Les experts témoignent de la psychologie complexe de l’accusée. Ayant vécu une enfance troublée ponctuée de maltraitance et d’inceste, et ayant connu de multiples placements en institutions spécialisées et en psychiatrie, la mère présenterait un profil psychologique marqué par une légère déficience intellectuelle et un syndrome de Münchhausen par délégation.
Le verdict en attente
Alors que le procès avance et que la communauté s’indigne de cet acte inconcevable, le verdict est attendu avec impatience. La cour pénale s’apprête à décider du sort de la mère, qui encourt une peine de quinze ans de réclusion pour son geste. La justice devra également traduire la douleur et les espoirs brisés d’une vie innocente marquée par cette tragédie.
l’éternel problème de tous ces gens névrosés, connus comme victimes dans leur enfance mais qu’on laisse vivre leur vie sans aucun suivi, aucune vérification. . Oui je sais, liberté oblige mais qu’en est-il de tous ces enfants torturés, frappés, tués sans qu’on les protège ?? Et on voudrait que les gens fassent plus d’enfants…..
Quelle cinglée !
Faut lui ligaturer les trompes puis en tôle 10 ans ferme !
Pauvre bébé…
40 ans ferme !