Arnaud Bonnefoy, un ancien fonctionnaire de police, est accusé d’avoir commis un meurtre en janvier 2022 à Paris, en étranglant sa compagne, Amanda Glain.
Quels sont les faits ?
Le drame s’est déroulé dans un contexte troublé, marqué par des antécédents de violences conjugales et une fragilité psychologique connue chez l’accusé. Après le meurtre, Bonnefoy a pris la fuite et est resté en cavale pendant trois semaines. Durant cette période, son véhicule, son arme de service et des chargeurs ont été retrouvés sur le parking d’un fast-food à Amiens, ce qui a déclenché une recherche active.
Finalement, le 22 février 2022, Bonnefoy a appelé la gendarmerie pour signaler qu’il se trouvait chez son père à Montmeyan, dans le Var. Il a été interpellé sur place sans opposer de résistance. Quelques jours avant son arrestation, son père avait publiquement demandé à son fils de se rendre, en s’exprimant sur la chaîne BFMTV. Le suspect a été mis en examen deux jours après son interpellation, le 24 février 2022, et a été interrogé à plusieurs reprises par un juge d’instruction concernant les faits.
Il était connu pour violence domestique
Avant ce crime, Arnaud Bonnefoy était déjà connu des autorités pour des actes de violence domestique. En 2019, il avait été placé en garde à vue pour des violences exercées sur une autre compagne. Plutôt que de faire face à des poursuites judiciaires, il avait suivi un stage de sensibilisation aux violences conjugales, une mesure alternative qui vise à prévenir la récidive. Sur le plan administratif, il avait reçu une sanction mineure sous forme d’un avertissement, la plus légère des sanctions disciplinaires dans la fonction publique, qui n’est pas inscrite dans le dossier de l’agent.
Des lacunes dans la prévention et la prise en charge des actes de violences conjugales ?
Après le meurtre d’Amanda Glain, des interrogations se sont élevées concernant la gestion administrative du dossier de Bonnefoy, en particulier en ce qui concerne l’autorisation qui lui avait été accordée de porter une arme de service. Didier Lallement, alors préfet de police de Paris, avait ordonné une enquête administrative pour examiner si des manquements avaient pu être commis dans le suivi de ce policier, notamment à la lumière de son passé violent et de sa vulnérabilité psychologique.
Cette affaire met en lumière à la fois les lacunes potentielles dans la gestion des risques liés aux violences conjugales chez les agents des forces de l’ordre, ainsi que les enjeux autour de la santé mentale et du suivi administratif de ces agents. Le procès qui s’annonce devrait permettre de clarifier les responsabilités et d’examiner les circonstances qui ont conduit à ce drame tragique.
Les journalistes (de gauche ) se lâchent sur une identité bien française…..pourtant il me semble qu’il est présumé innocent. Cherchez l’erreur.
Les policiers subissent tellement de violence verbale par une certaine catégorie de personnes que je ne suis pas surpris de la violence de ce policier MAIS , …. je ne l’excuse absolument pas pour ses gestes de violence . Pour un ancien policier il avait encore son arme !! Dans cet article il est bien précisé ( par Louise , peut-être journaliste de gauche) le nom et le prénom du policier et de sa compagne , c’est normal de le préciser , ce sont des noms français . Rien ne va plus dans cette France que je ne reconnais plus .